Same player play again !
Un beau week-end d'été, aux couleurs d'automne
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Grand tour de moto le samedi, à me guider au soleil, me perde dans l'Arriège, sur ses méandres de bitume qui lézardent... Quelques routes géniales, avec des virages, du grip, de la visi...
Le lot habituel de routes recouvertes de 3 cm de gravillons (
), ou sur lesquelles les pécores ont ch*é (celles où tu tombes sur les restes d'un tracteur qui a ramené la moitié de son champ sur la route), mais ça fait partie du truc. Et de la feuille morte humide ("glissantes, gluantes, sous ses chaussures" - Stupéflip), mais ça permet d'avoir de belles vues :
Et j'ai retrouvé la station où on avait fait du VTT DH avec des collègues... On a bien failli tous y succomber...
Le dimanche, encore une fois, seule la ganguise semble alimentée. Je me lève avant le vent, puis d'un coup, les relevés s'affolent -> go ! Fairlady annonce 10-12°C, je mets du temps à me chauffer... Mais une fois quitté l'autobeurk, le tapis de feuilles mortes qui volent (ambiance pub de SUV) met dans le rythme. Avec son absence de tout appui aéro (pas d'extracteur, et j'ai enlevé l'énorme becquet quand je l'ai acheté), fairlady n'est pas ouf au petit jeu du "soulever les feuilles e plus haut possible", mais avec de l'élan, beaucoup d'élan, c'est choli
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Arrivé à la ganguise, bah je suis seul. Il y a de l'air, je sors la so3 15 et le TT, et me colle au changement de SPL. Elles sont toutes vertes (j'en ai cassé des qui semblaient moins usées que ça), et ont rétrécies de 4 (les B) à 6 cm (les C). Le temps de faire ça (et les Z-main, qui en avaient besoin), de voir qu'une poulies est fendue ("bah, ça tiendra pour la nav' "), de faire un long mixer test, et je pars en TT.
Même angle de vue qu'au post précédent; on peut voir les couleurs d'automne qui sont arrivées. Et le niveau qui a encore baissé...
C'est top, je retrouve magik sonic : une aile qui ne surborde presque plus, qui accélère plus, s'étouffe moins dans les virages... Par contre, je reviens à peine à mon point de départ, c'est léger côté vent. Je visse le foil, et c'est parti pour 2 heures de montées / descentes, tack (me manque un peu d'air), race jibes... Je resterai tout seul, pas grand chose pour jouer avec. Les wing sont la plupart du temps scotchées à l'eau vers le barrage, un windfoil mais ça cap pas ces tucs là (et le travers en 15m dans 8-17 nds, bof), pas de 49er, j'aperçois un moth mais il part vite.... Je tente d'aller dans l'autre bras, je vois vite que c'est un piège à wing et couillons, donc demi-tour. J'use ce qu'il reste de vent, qui diminue lentement, ainsi que ma réserve de chaleur, malgré le soleil, l'eau pas top froide, et les 20°C.
Pause bouffe et je n'y retournerai pas, ça baisse encore, j'étais déjà limite dans des alertes à 6-8 nds... Un mec est arrivé, il gonfle sa wing... Alors que j'avais parfois du mal à partir en 15m² en loop... Je suis content, j'ai pris ce qu'il y avait à prendre, sans me faire couillonner, ça change !
Les mouettes se posent sur l'eau (jamais bon signe à la ganguise), et les dériveurs redeviennent les seuls à se déhaler.