La résolution du modèle correspond à la taille des carrés qui sont utilisés pour découper la région sur laquelle la prévision est exercée.
Le modèle Arôme 1,3 découpe la surface en carrés de 1,3km de côté.
Le modèle arôme 2,5 découpe la zone en carrés de 2,5 km de côté,
Le modèle GFS 27 utilise des carrés de 27km de côté.
Pour être plus précis, dans ce dernier exemple, cela veut dire que la prévision donne un seul chiffre de force du vent pour un carré de 27km sur 27km. Or dans la réalité évidemment il peut y avoir des différences importantes entre 2 sites distants de 27km.
Donc la logique voudrait que le modèle avec la définition la plus fine soit le plus précis, car il prend en compte des effets locaux comme les venturis, les thermiques, les effets de côte…
Mais voilà malheureusement la météo n’est pas (encore) une science exacte, et il n’est pas facile de prévoir tous les effets locaux.
Donc il faut interpeller et croiser les f doigts parfois.
En général mon approche est :
Les modèles à grosse définition donnent une tendance régionale, si les modèles locaux 2.5 et 1.3 sont en phase avec la tendance, alors la probabilité que le vent soit là est forte.
Si les modèles sont en contradiction, alors il faut interpréter. Souvent le modèle local en 2,5 est plutôt bon.
Je trouve que le 1.3 est souvent à côté de la plaque à Marseille.
Mais cela dépend aussi des sites évidemment.
Affaire à suivre