La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
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Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
''Bein c'est comme ça''.
C'est souvent la reponse qu'on me donne et que je ne supporte plus.
Moi je dis ''faut que ça change''.
C'est souvent la reponse qu'on me donne et que je ne supporte plus.
Moi je dis ''faut que ça change''.
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Dirtsurfer
RTM Mambo
Tamahoo 100 gonflable
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Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Apparemment madame la ministre t as entendu et te réponds :Kiteman atlantique a écrit : ↑mar. 9 janv. 2024 18:02''Bein c'est comme ça''.
C'est souvent la reponse qu'on me donne et que je ne supporte plus.
Moi je dis ''faut que ça change''.
Si il n'y a pas de prof dans le public, met ton gosse dans le privé.
Au moins avec les nouveaux, y a pas de filtre... Ca va etre fun
Je serai dans le public je commencerai a me poser des questions parce que si les marcheurs trébuchent (ce qui semble bien parti), les remplaçants semblent assez évident... Et la on va se lancer dans le bizarre...
A plus
Nono
Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Sur les mêmes thèmes je vous copie-colle un article de Mediapart évoquant les choix de scolarisation pour leurs enfants de certains ministres de l'Education Nationale, y inclus la dernière en date...
La ministre de l’éducation a choisi un établissement privé ultra réac pour ses enfants
À Mediapart, Amélie Oudéa-Castéra justifie son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Nos révélations sur cet établissement ont conduit à un rapport de l’inspection resté confidentiel, dont la ministre affirme qu’il « n’est à l’heure actuelle pas sur son bureau ».
Mathilde Goanec, David Perrotin et Ilyes Ramdani
12 janvier 2024 à 13h36
Sitôt nommée, Amélie Oudéa-Castéra a dit sa « détermination » à servir le « service public de l’éducation ». Une « action » dont ne profiteront pas ses propres enfants : selon des informations recueillies par Mediapart, la nouvelle ministre de l’éducation nationale a scolarisé ses trois fils à Stanislas, un établissement privé catholique du VIe arrondissement, à l’enseignement tout droit sorti du siècle dernier.
À « Stan », les trois enfants de la ministre, âgés de 13 à 18 ans, ont expérimenté les classes non mixtes au collège, les enseignements qui condamnent l’homosexualité, l’avortement et le rapprochement entre les filles et les garçons, et la vision rigoriste des mœurs et de l’exigence que devrait avoir chaque élève. Une incongruité, à l’heure où Amélie Oudéa-Castéra est la nouvelle ministre chargée de l’enseignement public, par ailleurs saisie d’un rapport d’inspection... sur Stanislas.
Interrogée sur le sujet lors de son premier déplacement dans un collège des Yvelines avec Gabriel Attal, la ministre a répondu au micro de Mediapart que ce choix avait été fait en raison « des paquets d'heures pas sérieusement remplacées » dans l'école publique où était initialement scolarisé son fils aîné.
Du haut de ses deux siècles d’existence, Stanislas n’est pas n’importe quel établissement privé. C’est une institution catholique qui forme chaque année, de la primaire au post-bac, des centaines d’élèves issus des milieux les plus favorisés à « réussir et servir ». Dans une enquête publiée à l’été 2022, Mediapart révélait la vision sexiste, homophobe et autoritaire de l’enseignement qui y était prodigué.
Ainsi de ces livrets distribués pour enseigner aux élèves de seconde la « chasteté », de ceux où l’on assimile l’avortement à un « meurtre », ou de la condamnation de l’homosexualité dans les discours des professeur·es. L’établissement prône la non-mixité dans ses classes, recrute des intervenant·es proches de La Manif pour tous et invite des membres de l’Église pour vanter les thérapies de conversion, désormais interdites par la loi. Une quinzaine d’anciens élèves nous avaient raconté des « souffrances » et des « humiliations », dénonçant pour la plupart les valeurs « réactionnaires » et « autoritaires » de l’établissement.
Une affaire politique
En février 2023, à la suite des révélations de plusieurs titres de presse, dont Mediapart, le ministre de l’éducation nationale d’alors, Pap Ndiaye, avait fini par lancer une enquête administrative. L’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) a rendu un rapport à l’été 2023, non pas à Pap Ndiaye mais à son successeur, Gabriel Attal.
Un rapport que les autorités refusent de rendre public. Sollicité à plusieurs reprises depuis le 14 décembre 2023, le rectorat de Paris refuse catégoriquement de dévoiler les conclusions de ce rapport ou de détailler les éventuelles mesures prises depuis nos révélations. Mediapart a depuis lancé une procédure devant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
C’est là que l’affaire devient éminemment politique, potentiellement encombrante pour la nouvelle ministre. Nommé après seulement six mois à Matignon, sans avoir eu le temps d’y donner suite, Gabriel Attal laisse ce rapport entre les mains… d’Amélie Oudéa-Castéra. En interne, sur un sujet pourtant loin de ses prérogatives, elle a déjà pris la défense ardente de Stanislas, indique une source ministérielle à Mediapart.
Interrogée sur l’éventuel conflit d’intérêts qui découle de la situation, la ministre affirme à Mediapart que « le rapport n'est pas à l'heure actuelle sur [son] bureau ».
Un vieux débat et des précédents
La question de la scolarisation des enfants des ministres de l’éducation nationale n’est pas nouvelle dans le débat public. Jean-Michel Blanquer, premier ministre de l’éducation nationale sous Macron, confiait avoir ses enfants « à trois quarts » dans le public, mais a largement dorloté le privé, autant en moyens qu’en communication.
Pap Ndiaye, en poste de mai 2022 à juillet 2023, avait inscrit ses deux enfants à l’École alsacienne, une prestigieuse école privée du VIe arrondissement de Paris – où Gabriel Attal, l’actuel premier ministre, a lui-même fait toute sa scolarité.
« Ils sont aujourd’hui scolarisés dans un établissement privé qui est sous contrat et donc qui remplit une mission de service public, avait-il justifié son choix dans Le Parisien quelques semaines après sa nomination. Ils étaient, avant, scolarisés en REP+ [l’éducation prioritaire]. Il y a des moments qui, dans le développement de l’enfant, peuvent être compliqués. C’est le choix de parents d’enfants pour lesquels à un moment les conditions d’une scolarité sereine et heureuse n’étaient plus réunies. »
Un ancien conseiller de plusieurs ministres de gauche soulignait à l’époque la « faute politique » auprès de Mediapart : « J’ai connu un ministre qui scolarisait ses enfants à l’École alsacienne. La première chose qu’il nous a demandée avant de prendre son poste, c’était de les inscrire à Henri IV [lycée public parisien – ndlr] ! Ça change tout pour l’opinion ! »
À droite, plusieurs ministres de l’Éducation nationale avaient dû reconnaître que leurs enfants étudiaient dans l’enseignement privé. En poste de 1993 à 1997, François Bayrou y avait placé trois de ses six enfants : « Quand nous avons choisi le privé, c’était par conviction religieuse », avait-il expliqué à l’époque.
Ministre lors du retour de la droite au gouvernement, de 2002 à 2004, Luc Ferry avait également inscrit ses trois enfants dans une école privée de l’Ouest parisien. Interrogé par Le Monde, le ministre de Jacques Chirac avait déclaré : « Je tenais à ce que mes filles reçoivent une éducation religieuse. »
Parmi ses successeurs, François Fillon (2004-2005) et Luc Chatel (2009-2012) ont fait le même choix. « J’ai des enfants dans le public et le privé, disait ce dernier. Selon les enfants, vous vous dites qu’il y a un système peut-être mieux adapté. Le privé sous contrat pratique depuis longtemps la différenciation dans les méthodes d’enseignement, le travail en équipe. Mais le public n’a pas à rougir avec ces innovations. »
Le privé sous contrat, encore épargné demain ?
Un ancrage si manifeste dans le privé pour Amélie Oudéa-Castéra posera des questions au-delà du simple cas de Stanislas. L’enseignement privé a vu les affaires se multiplier ces dernières années, notamment dans le champ de la laïcité et de l’éducation sexuelle et affective, des inquiétudes que les syndicats des enseignant·es du privé sous contrat ont fait remonter jusqu’au cabinet des ministres Ndiaye et Attal, leur demandant à tous deux de taper du poing sur la table, sans grand succès.
Mediapart révélait en avril 2023 le contenu des fiches support à la prise en charge des élèves trans que l’enseignement catholique diffuse dans ses établissements privés sous contrat, qui défendent l’altérité « homme-femme », au nom d’un « corps sexué » vu comme un « don de Dieu » et à rebours de la circulaire diffusée en 2021 par le ministère de l’éducation.
Plus largement, l’Éducation nationale doit aussi se saisir du problème de l’école privée depuis la publication, contrainte, il y a deux ans des indices de position sociale (IPS) chaque année. Ils ont montré l’ampleur de la ségrégation sociale entre le public et le privé sous contrat, financé à 73 % par l’État. Des écarts si criants que la Cour des comptes elle-même s’en est émue. Pap Ndiaye avait, à l’époque, esquissé l’idée de contraindre les établissements privés à accueillir plus d’élèves boursiers, avant d’abandonner. Gabriel Attal n’en a rien fait, faute de temps ou d’envie. Et Amélie Oudéa-Castéra ?
Mathilde Goanec, David Perrotin et Ilyes Ramdani
La ministre de l’éducation a choisi un établissement privé ultra réac pour ses enfants
À Mediapart, Amélie Oudéa-Castéra justifie son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Nos révélations sur cet établissement ont conduit à un rapport de l’inspection resté confidentiel, dont la ministre affirme qu’il « n’est à l’heure actuelle pas sur son bureau ».
Mathilde Goanec, David Perrotin et Ilyes Ramdani
12 janvier 2024 à 13h36
Sitôt nommée, Amélie Oudéa-Castéra a dit sa « détermination » à servir le « service public de l’éducation ». Une « action » dont ne profiteront pas ses propres enfants : selon des informations recueillies par Mediapart, la nouvelle ministre de l’éducation nationale a scolarisé ses trois fils à Stanislas, un établissement privé catholique du VIe arrondissement, à l’enseignement tout droit sorti du siècle dernier.
À « Stan », les trois enfants de la ministre, âgés de 13 à 18 ans, ont expérimenté les classes non mixtes au collège, les enseignements qui condamnent l’homosexualité, l’avortement et le rapprochement entre les filles et les garçons, et la vision rigoriste des mœurs et de l’exigence que devrait avoir chaque élève. Une incongruité, à l’heure où Amélie Oudéa-Castéra est la nouvelle ministre chargée de l’enseignement public, par ailleurs saisie d’un rapport d’inspection... sur Stanislas.
Interrogée sur le sujet lors de son premier déplacement dans un collège des Yvelines avec Gabriel Attal, la ministre a répondu au micro de Mediapart que ce choix avait été fait en raison « des paquets d'heures pas sérieusement remplacées » dans l'école publique où était initialement scolarisé son fils aîné.
Du haut de ses deux siècles d’existence, Stanislas n’est pas n’importe quel établissement privé. C’est une institution catholique qui forme chaque année, de la primaire au post-bac, des centaines d’élèves issus des milieux les plus favorisés à « réussir et servir ». Dans une enquête publiée à l’été 2022, Mediapart révélait la vision sexiste, homophobe et autoritaire de l’enseignement qui y était prodigué.
Ainsi de ces livrets distribués pour enseigner aux élèves de seconde la « chasteté », de ceux où l’on assimile l’avortement à un « meurtre », ou de la condamnation de l’homosexualité dans les discours des professeur·es. L’établissement prône la non-mixité dans ses classes, recrute des intervenant·es proches de La Manif pour tous et invite des membres de l’Église pour vanter les thérapies de conversion, désormais interdites par la loi. Une quinzaine d’anciens élèves nous avaient raconté des « souffrances » et des « humiliations », dénonçant pour la plupart les valeurs « réactionnaires » et « autoritaires » de l’établissement.
Une affaire politique
En février 2023, à la suite des révélations de plusieurs titres de presse, dont Mediapart, le ministre de l’éducation nationale d’alors, Pap Ndiaye, avait fini par lancer une enquête administrative. L’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) a rendu un rapport à l’été 2023, non pas à Pap Ndiaye mais à son successeur, Gabriel Attal.
Un rapport que les autorités refusent de rendre public. Sollicité à plusieurs reprises depuis le 14 décembre 2023, le rectorat de Paris refuse catégoriquement de dévoiler les conclusions de ce rapport ou de détailler les éventuelles mesures prises depuis nos révélations. Mediapart a depuis lancé une procédure devant la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
C’est là que l’affaire devient éminemment politique, potentiellement encombrante pour la nouvelle ministre. Nommé après seulement six mois à Matignon, sans avoir eu le temps d’y donner suite, Gabriel Attal laisse ce rapport entre les mains… d’Amélie Oudéa-Castéra. En interne, sur un sujet pourtant loin de ses prérogatives, elle a déjà pris la défense ardente de Stanislas, indique une source ministérielle à Mediapart.
Interrogée sur l’éventuel conflit d’intérêts qui découle de la situation, la ministre affirme à Mediapart que « le rapport n'est pas à l'heure actuelle sur [son] bureau ».
Un vieux débat et des précédents
La question de la scolarisation des enfants des ministres de l’éducation nationale n’est pas nouvelle dans le débat public. Jean-Michel Blanquer, premier ministre de l’éducation nationale sous Macron, confiait avoir ses enfants « à trois quarts » dans le public, mais a largement dorloté le privé, autant en moyens qu’en communication.
Pap Ndiaye, en poste de mai 2022 à juillet 2023, avait inscrit ses deux enfants à l’École alsacienne, une prestigieuse école privée du VIe arrondissement de Paris – où Gabriel Attal, l’actuel premier ministre, a lui-même fait toute sa scolarité.
« Ils sont aujourd’hui scolarisés dans un établissement privé qui est sous contrat et donc qui remplit une mission de service public, avait-il justifié son choix dans Le Parisien quelques semaines après sa nomination. Ils étaient, avant, scolarisés en REP+ [l’éducation prioritaire]. Il y a des moments qui, dans le développement de l’enfant, peuvent être compliqués. C’est le choix de parents d’enfants pour lesquels à un moment les conditions d’une scolarité sereine et heureuse n’étaient plus réunies. »
Un ancien conseiller de plusieurs ministres de gauche soulignait à l’époque la « faute politique » auprès de Mediapart : « J’ai connu un ministre qui scolarisait ses enfants à l’École alsacienne. La première chose qu’il nous a demandée avant de prendre son poste, c’était de les inscrire à Henri IV [lycée public parisien – ndlr] ! Ça change tout pour l’opinion ! »
À droite, plusieurs ministres de l’Éducation nationale avaient dû reconnaître que leurs enfants étudiaient dans l’enseignement privé. En poste de 1993 à 1997, François Bayrou y avait placé trois de ses six enfants : « Quand nous avons choisi le privé, c’était par conviction religieuse », avait-il expliqué à l’époque.
Ministre lors du retour de la droite au gouvernement, de 2002 à 2004, Luc Ferry avait également inscrit ses trois enfants dans une école privée de l’Ouest parisien. Interrogé par Le Monde, le ministre de Jacques Chirac avait déclaré : « Je tenais à ce que mes filles reçoivent une éducation religieuse. »
Parmi ses successeurs, François Fillon (2004-2005) et Luc Chatel (2009-2012) ont fait le même choix. « J’ai des enfants dans le public et le privé, disait ce dernier. Selon les enfants, vous vous dites qu’il y a un système peut-être mieux adapté. Le privé sous contrat pratique depuis longtemps la différenciation dans les méthodes d’enseignement, le travail en équipe. Mais le public n’a pas à rougir avec ces innovations. »
Le privé sous contrat, encore épargné demain ?
Un ancrage si manifeste dans le privé pour Amélie Oudéa-Castéra posera des questions au-delà du simple cas de Stanislas. L’enseignement privé a vu les affaires se multiplier ces dernières années, notamment dans le champ de la laïcité et de l’éducation sexuelle et affective, des inquiétudes que les syndicats des enseignant·es du privé sous contrat ont fait remonter jusqu’au cabinet des ministres Ndiaye et Attal, leur demandant à tous deux de taper du poing sur la table, sans grand succès.
Mediapart révélait en avril 2023 le contenu des fiches support à la prise en charge des élèves trans que l’enseignement catholique diffuse dans ses établissements privés sous contrat, qui défendent l’altérité « homme-femme », au nom d’un « corps sexué » vu comme un « don de Dieu » et à rebours de la circulaire diffusée en 2021 par le ministère de l’éducation.
Plus largement, l’Éducation nationale doit aussi se saisir du problème de l’école privée depuis la publication, contrainte, il y a deux ans des indices de position sociale (IPS) chaque année. Ils ont montré l’ampleur de la ségrégation sociale entre le public et le privé sous contrat, financé à 73 % par l’État. Des écarts si criants que la Cour des comptes elle-même s’en est émue. Pap Ndiaye avait, à l’époque, esquissé l’idée de contraindre les établissements privés à accueillir plus d’élèves boursiers, avant d’abandonner. Gabriel Attal n’en a rien fait, faute de temps ou d’envie. Et Amélie Oudéa-Castéra ?
Mathilde Goanec, David Perrotin et Ilyes Ramdani
C'est pas parce que je n'y arrive pas que je suis drôle, c'est parce que je tente d'être drôle que je n'y arrive pas
Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Fabuleux!!!!! -no comment-
Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Salut,
Dommage qu'on n'est pas les écoles des enfants de journalistes de Médiapart...
...Ca serait surement intéressant également
A plus
Nono
Dommage qu'on n'est pas les écoles des enfants de journalistes de Médiapart...
...Ca serait surement intéressant également
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Nono
Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Je ne sais pas où ils scolarisent leurs gamins ...mais probablement pas dans une école qui fait, entre autres, de la propagande homophobe et anti-ivg,... et je suis certain qu'ils ne sont pas Ministre de l'Ed.Nale inventant des fariboles pour justifier un choix idéologique
C'est pas parce que je n'y arrive pas que je suis drôle, c'est parce que je tente d'être drôle que je n'y arrive pas
Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Pour ma part, ce que je trouve intéressant dans cette histoire, c'est pas tant les opinions et préférences de la Ministre sur l'éducation de ses enfants (même si ça dit éventuellement quelque chose sur le système public mais depuis a minima Bourdieu on sait que l'école est un facteur de la reproduction sociale, rien de nouveau sous le soleil) mais le fait qu'elle aurait peut être menti sur pourquoi elle a retiré son fils de l'école publique:
https://www.lejdd.fr/politique/scolaris ... tre-141194
Si c'est le cas, qui nous dit qu'elle ne fera pas preuve du même cynisme dans des décisions importantes?
https://www.lejdd.fr/politique/scolaris ... tre-141194
Si c'est le cas, qui nous dit qu'elle ne fera pas preuve du même cynisme dans des décisions importantes?
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Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Tout à fait, cest ce qui me choque aussi. Difficile de juger extérieurement mais j'aurai tendance à croire l'institutrice à minima sur le fait qu'elle n'ait eu aucune absence pendant cette période ce qui est quand même facilement vérifiable.
J'imagine que la ministre pour sa défense à récité ce qu'on lui a insufflé. N'empêche qu'il ait dur de faire confiance après une telle entrée en matière.
J'imagine que la ministre pour sa défense à récité ce qu'on lui a insufflé. N'empêche qu'il ait dur de faire confiance après une telle entrée en matière.
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Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Et ce qui m'interpelle aussi, c'est que devant une première défense qui allait si facilement se faire attaquer, on peut remettre en question son habilité politique...
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- nicolasroro
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Re: La fabrique du crétin/vers l'apocalypse scolaire
Oui......
Et je m'interroge quand même sur leurs capacités de raisonnement, à ces nouveaux ministres... et à ceux qui les nomment (directement ou indirectement, premier ministre ou président).
C'est un peu comme le coup de celui qui découvre qu'il n'a pas déclaré tous ses revenus à la commission de transparence (situation passée). Et pan, le bec dans l'eau, obligé qu'il est à rentrer dans la machine médiatique pour désamorcer la situation, comme un hamster dans sa roue et qui va s'épuiser.
Concernant cette nouvelle ministre de plein de choses parmi l'éducation, comment ne pas imaginer qu'on va mettre en rogne le corps enseignant c'est-à-dire ses employés lorsqu'on ne défend pas la chose publique voire même qu'on la critique. Et pire encore, lorsque l'on ment sur la situation vécue (apparemment) et que l'on utilise justement l'argument de l'absence du corps enseignant face aux élèves ; du style : vous voyez, je suis un parent comme vous, mes enfants n'ont pas leurs cours assurés. C'est tellement facile !
C'est une situation anormale, on est d'accord et même si c'est une réalité vécue par des écoliers, collégiens, lycéens et leurs parents, c'est particulièrement retors de la part d'une personne en responsabilité, promue par un corps politique qui est aux manettes depuis un certain temps et qui justement a pour mission de gérer et améliorer la chose publique. Pour moi, il y a la double responsabilité (celui qui nomme et celui qui est nommé) et la nécessité de cohérence dans la durée.
Comment faire confiance à une personne qui manque de probité dès le départ ?
Comment croire que son portefeuille qui mélange école et sports (JO) ne sera pas trop gros ou déséquilibré ? Où va aller la priorité ? A voir le matraquage actuel et futur, je prends hélas et sans risque le pari.
Comment accepter un ministre qui ne passera pas plus d'un an à son ministère ? Elle sera "cramée" bien avant.
Et je m'interroge quand même sur leurs capacités de raisonnement, à ces nouveaux ministres... et à ceux qui les nomment (directement ou indirectement, premier ministre ou président).
C'est un peu comme le coup de celui qui découvre qu'il n'a pas déclaré tous ses revenus à la commission de transparence (situation passée). Et pan, le bec dans l'eau, obligé qu'il est à rentrer dans la machine médiatique pour désamorcer la situation, comme un hamster dans sa roue et qui va s'épuiser.
Concernant cette nouvelle ministre de plein de choses parmi l'éducation, comment ne pas imaginer qu'on va mettre en rogne le corps enseignant c'est-à-dire ses employés lorsqu'on ne défend pas la chose publique voire même qu'on la critique. Et pire encore, lorsque l'on ment sur la situation vécue (apparemment) et que l'on utilise justement l'argument de l'absence du corps enseignant face aux élèves ; du style : vous voyez, je suis un parent comme vous, mes enfants n'ont pas leurs cours assurés. C'est tellement facile !
C'est une situation anormale, on est d'accord et même si c'est une réalité vécue par des écoliers, collégiens, lycéens et leurs parents, c'est particulièrement retors de la part d'une personne en responsabilité, promue par un corps politique qui est aux manettes depuis un certain temps et qui justement a pour mission de gérer et améliorer la chose publique. Pour moi, il y a la double responsabilité (celui qui nomme et celui qui est nommé) et la nécessité de cohérence dans la durée.
Comment faire confiance à une personne qui manque de probité dès le départ ?
Comment croire que son portefeuille qui mélange école et sports (JO) ne sera pas trop gros ou déséquilibré ? Où va aller la priorité ? A voir le matraquage actuel et futur, je prends hélas et sans risque le pari.
Comment accepter un ministre qui ne passera pas plus d'un an à son ministère ? Elle sera "cramée" bien avant.
Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas
Lao-Tseu
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