The Aesthetics of Risk
Publié : mer. 28 nov. 2012 04:53
Un article de sociologie intéressant qui étudie la rationalisation de la prise de risque en surf - je l'ai mis en fichier joint ci-dessous:
"The Aesthetics of Risk: a study of surfing" (1999) by M. Stranger
C'est en anglais par contre. Une traduction de la fin du résumé:
"Il est avancé que : (1) l'esthétisation facilite la prise de risque dans le but d'une expérience extatique et transcendante et (2) l'esthétique du surf implique un incarnation post-moderne du sublime qui distord l'évaluation rationnelle des risques. L'étude analyse également le rôle des médias du surf dans la construction et le renforcement des images du sublime."
Un petit wiki (dont je ne suis pas toujours fan) mais celui-ci a le mérite d'être court et clair: "Comme concept esthétique, le sublime désigne une qualité d'extrême amplitude ou force, qui transcende le beau. Le sublime est lié au sentiment d'inaccessibilité (vers l'incommensurable). Comme tel, le sublime déclenche un étonnement, inspiré par la crainte ou le respect."
Et pour ceux, qui suivent, les développements de LC dans le Paramout (et je les y encourage), le concept du sublime est très lié au concept du "beau", une oeuvre peut-être belle sans déclencher le sentiment du sublime. Mais le sublime permettrait d'exprimer la force d'un sentiment, comme celui que l'on peut avoir quand on contemple par exemple certaines prises (filmées ou photographiés) du risque en surf. Il me semble cependant qu'il y a une "torsion" du vivant qui s'opère, notamment avec l'apparition des caméras et la mise en ligne immédiate des images.
Il y a un rapport à l'art, pour sûr, mais j'ai un sentiment mitigé. Il va falloir que je réfléchisse à l'opposition que je mets en avant entre le sublime et le vivant, car elle est surtout intuitive -- et, s'il a création d'une entité culturelle ici ou ailleurs (pour reprendre les mots de LC) autant qu'elle soit réfléchie.
Stef
PS: je sais je sais on est loin du kite et du strapless ...
"The Aesthetics of Risk: a study of surfing" (1999) by M. Stranger
C'est en anglais par contre. Une traduction de la fin du résumé:
"Il est avancé que : (1) l'esthétisation facilite la prise de risque dans le but d'une expérience extatique et transcendante et (2) l'esthétique du surf implique un incarnation post-moderne du sublime qui distord l'évaluation rationnelle des risques. L'étude analyse également le rôle des médias du surf dans la construction et le renforcement des images du sublime."
Un petit wiki (dont je ne suis pas toujours fan) mais celui-ci a le mérite d'être court et clair: "Comme concept esthétique, le sublime désigne une qualité d'extrême amplitude ou force, qui transcende le beau. Le sublime est lié au sentiment d'inaccessibilité (vers l'incommensurable). Comme tel, le sublime déclenche un étonnement, inspiré par la crainte ou le respect."
Et pour ceux, qui suivent, les développements de LC dans le Paramout (et je les y encourage), le concept du sublime est très lié au concept du "beau", une oeuvre peut-être belle sans déclencher le sentiment du sublime. Mais le sublime permettrait d'exprimer la force d'un sentiment, comme celui que l'on peut avoir quand on contemple par exemple certaines prises (filmées ou photographiés) du risque en surf. Il me semble cependant qu'il y a une "torsion" du vivant qui s'opère, notamment avec l'apparition des caméras et la mise en ligne immédiate des images.
Il y a un rapport à l'art, pour sûr, mais j'ai un sentiment mitigé. Il va falloir que je réfléchisse à l'opposition que je mets en avant entre le sublime et le vivant, car elle est surtout intuitive -- et, s'il a création d'une entité culturelle ici ou ailleurs (pour reprendre les mots de LC) autant qu'elle soit réfléchie.
Stef
PS: je sais je sais on est loin du kite et du strapless ...