Bonsoir,
Je me réfère à l'évènement qui s'est passé presque sous mes yeux au Portugal (Cf. dernier CR) et la nouvelle relayée par Marc, mon compagnon de kite : https://france3-regions.francetvinfo.fr ... UWUZdy8ebY
Pour ce type de décès lors de la pratique, peut-on toujours parler d'accidentologie ? Ou plutôt d'un taux de mortalité, notion plus générale.
Et d'un âge à risque passé un certain cap (c'est certain). D'autant plus que le kitesurf n'est pas spécialement un sport de jeunes. A nous deux Marc et moi, on doit faire un peu plus que la centaine....
Risques de la pratique kitesurf
- nicolasroro
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Risques de la pratique kitesurf
Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas
Lao-Tseu
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Re: Risques de la pratique kitesurf
Salut,
Mon avis perso est que si l'on veut comprendre l accidentologie d une activité, il ne faut pas étudier les cas tragiques/grave mais travailler sur les presques accidents et les accidents mineurs. Ceci pour plusieurs raisons:
1 il est difficile de ne pas laisser ses émotions nous perturber dans les cas tragiques ou graves.
2 il est difficile d étudier ces cas car la personne accidentée ne peut pas témoigner ou est très confuse en cas de perte de connaissance.
3 les accidents grave sont moins fréquent que les accidents mineurs, il y a donc peu de matière pour faire des statistiques.
Donc si vous voulez connaître les risques lier au kitesurf, à mon avis le mieux et de décortiquer les moments "chaud" qui finissent bien.
A plus
Nono
Mon avis perso est que si l'on veut comprendre l accidentologie d une activité, il ne faut pas étudier les cas tragiques/grave mais travailler sur les presques accidents et les accidents mineurs. Ceci pour plusieurs raisons:
1 il est difficile de ne pas laisser ses émotions nous perturber dans les cas tragiques ou graves.
2 il est difficile d étudier ces cas car la personne accidentée ne peut pas témoigner ou est très confuse en cas de perte de connaissance.
3 les accidents grave sont moins fréquent que les accidents mineurs, il y a donc peu de matière pour faire des statistiques.
Donc si vous voulez connaître les risques lier au kitesurf, à mon avis le mieux et de décortiquer les moments "chaud" qui finissent bien.
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- nicolasroro
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Re: Risques de la pratique kitesurf
Bonjour,
Mon propos n'était pas spécialement de m'intéresser aux stats (sujet déjà évoqué dans un autre post) mais plutôt de m'interroger sur la notion d'accidentologie dans un sport quand c'est plutôt l'état physique du sportif qui est cause de la blessure ou du décès. En effet, selon la SUVA (assurance et organisme suisse de prévention), on retrouve la définition suivante :
Sur le plan légal, un accident est défini comme «une atteinte dommageable, soudaine et involontaire, portée au corps humain par une cause extérieure extraordinaire qui compromet la santé physique, mentale ou psychique ou qui entraîne la mort». Si l’un de ces aspects fait défaut, l’événement n’est pas considéré comme un accident mais comme une maladie.
L'état physique du sportif ne me semble pas être une cause extérieure, un peu comme si "obligation morale" était faite au sportif de gérer ses efforts en fonction du sport choisi selon son état physique.
Dans le langage courant, un gars qui se noie à cause d'un malaise, on parlera d'un accident de noyade. Mais on ne remet pas en cause sa pratique de la natation, sauf s'il est rentré dans l'eau trop rapidement ou nageait seul par exemple. Ou de se faire emporter par le courant.
Effectivement, le titre de mon post peut porter à confusion. Dans ce sens, je comprends qu'il ne s'agit pas de focaliser sur quelques cas graves mais plutôt, comme tu le dis, la majorité des cas "mineurs". Mais je m'interroge quand même sur le nombre de malaises mortels dans notre sport fétiche.
Mon propos n'était pas spécialement de m'intéresser aux stats (sujet déjà évoqué dans un autre post) mais plutôt de m'interroger sur la notion d'accidentologie dans un sport quand c'est plutôt l'état physique du sportif qui est cause de la blessure ou du décès. En effet, selon la SUVA (assurance et organisme suisse de prévention), on retrouve la définition suivante :
Sur le plan légal, un accident est défini comme «une atteinte dommageable, soudaine et involontaire, portée au corps humain par une cause extérieure extraordinaire qui compromet la santé physique, mentale ou psychique ou qui entraîne la mort». Si l’un de ces aspects fait défaut, l’événement n’est pas considéré comme un accident mais comme une maladie.
L'état physique du sportif ne me semble pas être une cause extérieure, un peu comme si "obligation morale" était faite au sportif de gérer ses efforts en fonction du sport choisi selon son état physique.
Dans le langage courant, un gars qui se noie à cause d'un malaise, on parlera d'un accident de noyade. Mais on ne remet pas en cause sa pratique de la natation, sauf s'il est rentré dans l'eau trop rapidement ou nageait seul par exemple. Ou de se faire emporter par le courant.
Effectivement, le titre de mon post peut porter à confusion. Dans ce sens, je comprends qu'il ne s'agit pas de focaliser sur quelques cas graves mais plutôt, comme tu le dis, la majorité des cas "mineurs". Mais je m'interroge quand même sur le nombre de malaises mortels dans notre sport fétiche.
Dernière modification par nicolasroro le mer. 18 août 2021 21:27, modifié 1 fois.
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Re: Risques de la pratique kitesurf
Salut,
Je comprends bien, mais ce qui m'interroge dans ces cas c'est l'établissement de la cause de la mort.
Comment fait-on pour établir qu'il a eut un malaise cardiaque?
Personne ne l'a vu au moment de la crise, alors comment savoir ce qui s'est passé?
C'est un peu le reflexe de tout les médecins Français : crise cardiaque. C'est sur que ca fait plus sérieux que "indéterminé" mais ca fausse beaucoup les analyses.
A plus
Nono
Je comprends bien, mais ce qui m'interroge dans ces cas c'est l'établissement de la cause de la mort.
Comment fait-on pour établir qu'il a eut un malaise cardiaque?
Personne ne l'a vu au moment de la crise, alors comment savoir ce qui s'est passé?
C'est un peu le reflexe de tout les médecins Français : crise cardiaque. C'est sur que ca fait plus sérieux que "indéterminé" mais ca fausse beaucoup les analyses.
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- nicolasroro
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Re: Risques de la pratique kitesurf
Sauf erreur, il y a de nombreuses pistes pour déterminer la cause de la mort. Dans le cas qui nous intéresse :
- pour les témoins, celui qui est en train de se noyer s'agite et crie au secours, celui qui a un malaise cardiaque ne peut pas faire grand chose (paralysie du corps partielle ou totale donc la voix aussi).
- pour les secouristes, lors de la récupération, le "malaise cardiaque" reste en surface (toujours de l'air dans les poumons), le noyé coule. Lors de la réanimation, le noyé crache donc de l'eau, l'autre non. Il y a aussi des signes distinctifs au niveau du visage.
- pour le légiste, pas d'eau dans les poumons de celui qui a fait un malaise cardiaque.
Pour ceux qui naviguent, la noyade peut être consécutive à un choc donc à une perte de connaissance partielle ou totale. Ce qui fait donc la différence, c'est que les voies aériennes ne soient pas sous l'eau ou en contact. D'où la différence pour la cause initiale de la noyade. On dirait "noyade consécutive à un choc.... ou à un malaise cardiaque".
- pour les témoins, celui qui est en train de se noyer s'agite et crie au secours, celui qui a un malaise cardiaque ne peut pas faire grand chose (paralysie du corps partielle ou totale donc la voix aussi).
- pour les secouristes, lors de la récupération, le "malaise cardiaque" reste en surface (toujours de l'air dans les poumons), le noyé coule. Lors de la réanimation, le noyé crache donc de l'eau, l'autre non. Il y a aussi des signes distinctifs au niveau du visage.
- pour le légiste, pas d'eau dans les poumons de celui qui a fait un malaise cardiaque.
Pour ceux qui naviguent, la noyade peut être consécutive à un choc donc à une perte de connaissance partielle ou totale. Ce qui fait donc la différence, c'est que les voies aériennes ne soient pas sous l'eau ou en contact. D'où la différence pour la cause initiale de la noyade. On dirait "noyade consécutive à un choc.... ou à un malaise cardiaque".
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