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stef a écrit :

boZZo a écrit : Ca marche, mais vraiment préférer un nœud comme tu préconise et non une boucle qui peu de faire une torsion au doigts.

C'est sûr! C'est pas une idée nouvelle, c'est ce que l'on peut faire en bateau quand on est seul à la barre (ou de quart), on jette un bout à l'eau assez long avec des noeuds espacés pour pouvoir chopper le bout si on tombe à l'eau. Je suis en quelque sorte ce principe.

Stef

Euh, en bateau -> on s'attache !!!
Ne t'imagines pas tenir plus de 10 secondes accroché à un bout derrière ton bateau dès que celui-ci dépasse 5 nœuds (et je parle même pas d'eau froide, du choc de la chute...)
Nota: on faisait souvent les cons derrière le bateau lors des traversées Marseille-Baléares, c'est gérable ds la pétole et dès que le bateau commence à avancer, tu ne tiens plus...

Un autre truc de skipper qd un gars ne veut pas s'attacher: tu attends qu'il y ait un peu de mer (pas besoin de beaucoup) et tu sacrifies un melon en le jetant à la flotte puis tu dis au gars de compter combien de temps il voit le melon. Ensuite tu fais une manœuvre d'homme à la mer que tu chronomètres aussi. En général le mec comprend assez vite qu'il est mort, sinon c'est qu'il est trop con et tu peux l'envoyer chercher le melon !

voodoo13 a écrit :Euh, en bateau -> on s'attache !!!

Oui oui … mais il y a des moments où c'est pas possible (et pour avoir pas mal couru à la voile, il y a pas mal de cas où c'est très galère d'être sur la ligne de vie -- voire impossible, j'ai failli d'ailleurs passer à la baille comme ça dans un gros coup de mistral en course -- rafales à 52n au frioul -- c'est monté d'un coup, j'étais entrain d'affaler la voile d'avant en urgence, le bateau s'est couché, une vague m'a emporté et le skipper m'a attrapé au moment ou je glissais en dehors du bateau par le balcon arrière, ouvert sur ce bateau). Mettre un bout derrière, ça ne mange pas de pain en traversée et ça fait une sécu de plus.

La manoeuvre d'homme à la mer, on peut s'entraîner aussi et en général, comme tu le dis, il faut qu'il y ait une personne qui ne fasse que suivre des yeux la personne à l'eau (dommage pour le melon!). En course ou de quart, avoir un tube de fluoriscine dans la poche c'est important. Je me rappelle d'une course aux Sables d'Olones, où une skippeuse était tombée à l'eau lors du convoyage depuis le sud Bretagne et elle a été retrouvée 12h après !!! (j'aurais pas cru que ce soit possible).

Stef

Surtout que c'est très chaud de garder la personne en visuel lors du virement du bateau (dans une mer formée).
Vaut mieux effectivement avoir un tube de fluo.