Les grandes familles de surfs

Ici on rame pour aller jusqu'au peak (surf et SUP)

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boZZo
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Les grandes familles de surfs

Message par boZZo » ven. 21 sept. 2012 13:41

Histoire de retrouver ton copié/collé Wica ;)
boZZo a écrit : C'est quoi les grandes familles de surfs, Fish, longboard....?
Je mets ce lien qui lui ne devrait pas raconter de bêtises ( pas comme moi :lol: ),
un copcol pour mieux comprendre.

" Apprendre à regarder une planche, à déchiffrer le langage des cotes, à lire les courbes, ce n'est pas juste apprendre à choisir une planche mais tout simplement comprendre le surf "

SHORTBOARD
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C'est le type de planche le plus répandu. Courte et étroite (1,50/2,10m. pour 44/49 cm de large), elle est destinée aux surfeurs possédant un minimun de technique. Si vous débutez complètement, choisissez un autre type de planche pour votre première saison.

Quand vous maîtriserez le take off/bottom turn et que vous suivrez une vague, alors vous pourrez vous faire plaisir. Beaucoup trop de surfers se voient meilleurs qu'ils ne sont et galèrent avec une planche trop courte, trop étroite ou trop fine. Resultat : ils prennent peu de vagues car ils ont du mal à ramer et quand ils arrivent enfin à en chopper une, ils manquent de vitesse, de glisse et d'éfficacité. Ne tombez pas dans le panneau de la planche gadget !

EVOLUTIVE, HYBRIDE
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Ce sont des planches de 1,90 à 2,20 m pour une largeur comprise entre 49 et 52 cm. Large, épaisse, ce style de planche est tolérant tout en offrant des possibiltés de manoeuvres étendues.

Beaucoup de surfers moyens adoptent une évolutive comme petite planche même si cela manque un peu de radicalité. C'est un bon compromis entre la vivacité du shortboard et le confort du mini-malibu.

FISH
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Les fishs ressemblent aux évolutives mais sont beaucoup plus courtes et plus larges. De 1,70 à 1,90 m, très large (52cm ou plus), pas mal de volume, un outline assez rond, c'est l'outil idéal des petites vagues. Depuis quelques saisons, ce type de planche est très à la mode car de plus en plus de surfers l'utilisent à la place de leur longboard ou de leur mini-malibu dans les petites vagues d'été.

Parfois monté en twin (2 dérives), les fish ont peu de rocker et offrent une flottabilité intéressante et surtout permettent de balancer des figures new school plus facilement que n'importe quelle planche. Le problème est que ce style de planche se limite quand même à des conditions de vagues réduites : quand c'est creux et gros, le fish n'a plus sa place. A avoir en deuxième planche.

MINI-MALIBU & EGG
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Longues de 2,20 à 2,60 mètres, larges de 52 à 56cm, ces planches stables offrent une glisse facile aux débutants mais aussi aux surfers moyens pour les vagues molles d'été. Un mini-malibu est vraiment la planche la plus facile à surfer. C'est vrai que les canards commencent à être plus difficiles et que les manoeuvres sont assez limitées.

L'ntérêt du mini-malibu ?
Vous savez vous mettre debout et suivre la vague, vous surfez juste lété ou pendant les vacances, vous n'avez pas envie de vous prendre la tête car vous voulez être à l'eau et prendre des vagues tranquillement jusqu'au bord, alors ce type de planche est pour vous.

LONGBOARD
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Un minimum de 2,75 mètres (9 pieds), larges parfois jusqu'à 56cm et très épais, les longboards appelés aussi malibus permettent une glisse tout en douceur dans le style des années 60. Certains malibus reprennent la technique de shape moderne pour un surf plus radical. Qu'ils soient modernes ou traditionnels, les longboards sont parfois à tort conseillés aux débutants.

Ce sont des planches lourdes et difficiles à manoeuvrer. De plus, la barre est éprouvante à franchir car faire un canard avec un longboard demande technique et bras musclés. Enfin quand il y a du monde à l'eau c'est un peu comme arriver en autobus sur un circuit de karting. Mieux vaut quand même avoir un peu d'expérience. Ceci dit, un longboard vous fait démarrer avant tout le monde quand la vague commence à peine à se former. Autre avantage, un longboard (c'est aussi valable pour un mini-malibu) permet de passer des sections molles de la vague et ainsi de s'offrir des rides d'une longeur incroyable.

Quand on commence à taquiner un peu, les manoeuvres spécifiques au longboard (pas croisés, nose riding...) deviennent exaltantes.

GUN
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Planche spécifique aux grosses vagues d'une longueur allant de 2,10 à plus de trois mètres. Ces planches sont à déconseiller aux débutant et sont une affaire de spécialistes.

Un petit truc pour ne pas vous faire refiler un gun à la place d'une évolutive : les guns ont l'arrière très fin.

OUTLINE
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L'outline peut être défini par la ligne extérieure d'une planche de surf, sa forme lorsqu'on la regarde de dessus. Cette forme est le résultat d'une alchimie entre longeur et largeur, le positionnement du wide-point (ou maitre bau, à savoir le point le plus large de la planche) et sans oublier la forme du tail. Parmi d'autres valeurs, l'outline est la carte d'identité d'une planche, il détermine son comportement.

Plus les courbes sont longues et effilées, plus une planche est destinée à des vagues creuses. A contrario, un outline plus rond orientera la planche vers des vagues plus molles et généralement plus petites.

LONGUEUR

En suivant la latte d'une extrémité à l'autre, on obtient la longeur de la planche, et non pas en mesurant sa hauteur à la verticale. Exprimée en centimètres ou en pieds-pouces, la longeur est trop souvent l'unique référence parmi les surfers. Restent des règles de base, à savoir qu'une planche longue flotte mieux et plus longtemps une fois lancée, mais tourne et accélère moins vite qu'une planche courte.

LARGEUR

Il n'est pas difficile de comprendre qu'une planche large flotte mieux. Sa surface importante capte mieux l'énergie des vagues, un avantage dans le petit surf poussif. En revanche, une planche large flotte alors trop au dessus de l'eau lorsque la vitesse est importante (vagues puissantes) et perd alors en maniabilité.

A l'inverse, une planche étroite offre moins de portance donc se destine à des vagues puissantes. Peu large, elle facilite le passage d'un rail à l'autre, offrant beaucoup de contrôle.

La largeur avant

Mesurée à un pied (30,5 cm) de l'extrémité avant de la planche, cette cote peu connue des surfers permet d'affiner le comportement de la planche. Elle reflète les mêmes principes que la largeur maximale : plus de largeur à l'avant, plus de flottabilité (rame et départ aisés); à l'inverse, plus c'est étroit et plus la pénétration et la tenue sur le rail sont meilleures.

La largeur arrière

Mêmes conséquences qu'à l'avant : un arrière large augmente la flottabilité, lors de la rame, au départ et génère de la vitesse dans les vagues molles et/ou petites. A l'inverse, un arrière étroit offre moins de portance sur les sections molles de la vague. Mais dès que la vitesse augmente, il apporte une accroche bien meilleure dans la vague, et un passage sûr d'un rail à l'autre.

LE MAITRE BAU (wide point)

Il s'agit de la largeur maximale d'une planche mais outre sa valeur, c'est son emplacement qui définit la maniabilité. Placé en dessous du milieu, il permet à la planche de virer court facilement. Placé au dessus, il allonge les courbes et se destine donc aux grosses vagues pour priviligier le contrôle.

TAIL

La forme du tail vient compléter l'outline de la planche et doit être en accord avec le mouvement donné par les autres valeurs de cet outline. Les multiples formes de tail sont avant tout des répartitions différentes de la surface terminale de la planche. Pour une planche destinée aux petites vagues pas très creuses, de la surface est nécessaire pour générer de la vitesse grâce à la portance. On préfèrera un tail "large" dit square ou encore un squash, dont les deux angles (plus ou moins vifs ou adoucis) offrent deux points de pivot idéaux pour des manoeuvres serrées typiques du surf de petites vagues.

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Plus la taille de la vague augmente, plus elles sont creuses, plus il faudra diminuer la surface du tail. La vague génère suffisamment de puissance pour surfer vite et c'est désormais le contrôle de cette vitesse qui importe. Du squash tail, on peut passer à sa version réduite, le baby squash, ou plus courant, au round pintail. Le round pin offre toujours une surface importante et surtout beaucoup de douceur dans le passage d'un rail à l'autre, tout simplement à l'image de sa forme. Il peut se révéler adapté dans des petites vagues pour des gabarits légers, mais le plus souvent c'est un shape de tail qui s'épanouit dans les vagues de tailles moyennes (1m50 à 2m-2m50).

Au delà, le pintail s'impose. Sa surface réduite au minimum n'apporte que très peu de poussée, mais cette faible largeur lui permet de fendre la vague et d'apporter "la prise de carre" nécessaire au surf de gros ou de vagues très creuses.

D'autres tails alternatifs existent, offrant des compromis entre le squash-square et le pintail. Le fishtail et le swallow tail proposent des surfacent presque aussi importantes qu'un tail carré lorsque la planche évolue à plat, et une fois sur le rail, ces tails "en deux morceaux" se comportent à la façon d'un pintail effilé et aux angles aigus. Evitez donc les combinaisons entre tail de grosses vagues et planche de petites vagues.

Les "grands classiques" :
• le squash tail : c'est le tail le plus répandu. Le squash combine les caractéristiques propres aux différents arrières. La courbe sur l'arrière de l'outline lui procure presque autant de stabilité et de douceur qu'un rounded pin dans la conduite des courbes mais en générant de la vitesse grâce à sa portance. Les angles que dessine la cassure dans l'arrondi, jouent un rôle de pivot et procurent une réactivité proche de celle d'un swallow.
• le rounded pin : Moins réactif qu'un squash tail car les angles ont disparu, il excelle dans la conduite des courbes douces où il s'avère stable et rassurant. Il facilite aussi le passage d'un rail à l'autre et semble donc tout à fait adapté pour les vagues puissantes et creuses. Moins performant dans les vagues molles, il prend toute sont envergure à pleine vitesse dans le contrôle des trajectoires.
• le swallow : Le swallow allie la réactivité du squash, avec juste un peu moins de fluidité et les qualités de contrôle du pintail quand il est sur le rail. Certains lui reprochent une légère dificulté à modifier une trajectoire déjà amorcée. Il est fréquement utilisé dans les petites vagues car il génère de la vitesse grâce à sa surface importante.
• le pin tail : 'est le tail qui offre la surface de glisse la plus réduite. Il permet d'accentuer la stabilité et le contrôle à grande vitesse. C'est l'arrière idéal pour le gros surf. Il est largement répandu sur les guns et autres planches destinées aux grosses vagues.

BOTTOM (dessous de la planche)

Moin évident à l'oeil nu, le travail de la carène (du bottom) est relativement indépendant du reste du shape.

On le retrouve sur le dernier tiers arrière de la planche et il peut s'étendre jusqu'au milieu de la planche. Au delà, le façonnage de la carène n'est utile que sur un longboard dont le tiers avant est une surface portante. Le plus simple est le Vee, dont la forme en "V" placée sur l'arrière permet de basculer plus aisément d'un rail à l'autre. De plus, ce vee crée un lift sur l'arrière, augmentant le rocker arrière, d'ou un plus grand feeling sur les virages poussées.

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On trouve également des carènes au vee inversé (la latte n'est plus le sommet, ce sont les rails), mais on lui préfère son évolution plus répandue du concave. Cette dépression sous la planche accélère l'écoulement de l'eau et donc la vitesse sur la vague, d'autant que son profil "en entonnoir" crée un effet dit venturi, permettant à l'eau de s'échapper plus vite. Si le gain de vitesse est indéniable, la pénétration du rail dans l'eau lors des virages est par contre plus sensible à cause de ce concave.

Pour concerver cet effet d'accélération sans trop perdre en contrôle, le double concave est apparu (un concave de chaque côté de la latte, jusqu'entre les dérives) et limite la perte d'appui du concave simple.

Souvent magnifiques mais délicats à shaper, les channels sont une autre forme de carène travaillée. Ces sillons parrallèles canalisent également l'écoulement de l'eau pour plus de vitesse, et créent autant de petits "rails" sous la planche, offrent de l'accroche dans les courbes.

Les "grands classiques" :
• le flat bootom : Procure stabilité et vitesse ; polyvalent dans toutes les conditions.
• le vee bottom : Facilite la transition d'un rail à l'autre, donc gain de maniabilité. Se termine en "flat" entre les dérives pour créer un pivot sous le pied arrière et pousser les manoeuvres à l'extrême.
• le concave bottom : Généralement placé sur l'arrière de la planche pour gagner en vitesse, accroît le lift.
• le double concave : Accentue les facultés d'accélération de la planche sans altérer la maniabilité. Casse la courbe du bottom pour une meilleure glisse.
• le tri concave : Simple concave partant du milieu de la planche pour se transformer en double concave sur l'arrière. Le type de carène le plus couramment utilisé aujourd'hui car réunissant toutes les caractéristiques pour obtenir une planche à la fois maniable et rapide.

ROCKER

Sûrement l'une des cotes les plus difficiles à maîtriser, le rocker représente la courbe longitudinale de la planche. Difficile, car le rocker définit à la fois l'évolution de la planche à plat sur l'eau mais aussi en courbe, sur le rail. Il s'agit donc d'une affaire de compromis, à savoir entre vistesse et maniabilité.

Pour simplifier l'affaire, disons qu'un rocker faible (et donc une planche "plate") permet de planer d'avantage sur l'eau. La rame, le départ et la prise de vitesse sont meilleurs, mais sans courbe prononcée du rocker, la planche tourne moins bien, il faudra la faire pivoter sur le tail avec le pied arrière. C'est pourquoi on conservera un rocker faible sur des planches courtes déstinées aux petites vagues : la vague est rapide et, de par sa taille réduite, tourne aisément sur le tail. Au contraire, une planche au rocker élevé (une plache "bananée") tourne très aisément, sans forcer, grâce aux courbes de la planche qui l'inscrivent toute seule dans les virages. Mais, car il y a forcément un mais, une planche bananée pousse l'eau en avançant, plane beaucoup moins bien, et se révèle par conséquent peu rapide. Il faut une vague puissante ou un surfer vif et technique, capable de générer de la vitesse par les manoeuvres.

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Si le rocker est conçu comme un tout, on peut disséquer un rocker avant, un rocker arrière et une zone de plat. Par le jeu des appuis avant-arrière, le surfer peut faire fonctionner "séparément" ces zones. Une zone de plat au niveau du pied avant permet à la planche de planer et accélerer dès que le surfer transfère son poids sur le pied avant. Puis, en utilisant le rocker arrière (tail kick) par un appui arrière il récupère la maniabilité nécessaire pour se lancer dans des courbes prononcées. De même, c'est autant le rocker arrière qui permet de gérer le creux et éviter d'enfourner que le rocker avant, contrairement aux apparences. Le rockeur avant varie en effet très peu et son action est beaucoup moins importante que le tail kick.

EPAISSEUR

La valeur qui apparait sur les cotes d'une planche est évidement l'épaisseur maximale, mais il faut d'avantage considérer la notion de foil sur une planche, à savoir la répartition de l'épaisseur sur toute la longeur, qui assure la flottaison correcte de la board.

La cohérence est le maître-mot, il ne s'agit pas de compenser une épaisseur importante au milieu par un avant et arrière très fins. A l'instar de la largeur de la planche on retrouve les mêmes caractéristiques pour l'épaisseur, à savoir son influence sur le volume de la planche.

Optez pour des valeurs importantes et la planche planera facilement au dessus de l'eau, assurant départ facile et vitesse, mais elle va perdre de son contrôle dans le creux et à très haute vitesse, car difficile à faire pénétrer dans l'eau. Inversement, une planche fine assure un contrôle et une précision hors pair pour peu que l'on ait la vitesse car, peu épaisse, la planche flotte moins bien, exigeant de la relance ou de la puissance dans la vague.

RAILS

Sûrement le plus difficile à réaliser, notamment parce qu'il ne se mesure pas, le shape du rail est une affaire de feeling manuel, d'oeil. Point de contact, d'acroche, entre la planche et l'eau, il apporte l'adhérence comme un pneu transmet la puissance d'une voiture sur le bitume. Certains sont tendres, confortables, mais pas très sportifs, quand d'autres collent littéralement au revêtement, transmettant toutes les imperfections. En observant la coupe de profil du rail, on peut en apprendre énormément sur le comportement de la planche.

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Plûtot rond et épais, il s'enfonce peu dans l'eau lors des courbes, la planche reste sur la surface et conserve sa vitesse. De même, ce profil pardonne les prises de rails hasardeuses, évitant au rail de s'enfoncer brutalement et de mordre. C'est un rail conseillé pour un débutant, et globalement dans les petites vagues, où la vitesse prime et où les virages se font moins sur toute la longeur du rail mais d'avantage en pivot sur l'arrière.

Un rail fin, pincé, pénètre évidemment facilement dans l'eau, et peut être combiné avec une épaisseur au niveau de la latte (le dessus de la planche se courbe en dome depuis la latte, pour obtenir des rails fin), mais le déclenchement des courbes doit être précis. Au lieu de tenir une belle courbe, la planche s'enfonce démesurément sur la tranche si l'appui manque de sensibilité. Ce type de rail est à réserver à des surfers de bon niveau, ou dans des vagues très rapides. Sous l'effet de la vitesse, il est plus difficile d'enfoncer un corps dans l'eau, et cela vaut également pour une planche de surf. Dans ce cas, le rail rond s'avère difficile à enfoncer dans l'eau (et ressortira vite de l'eau : rappelez-vous la pousée d'Archimède...), alors que le rail pincé fend l'eau, apportant conduite et mordant. Bien sûr, c'est un peu plus compliqué dans le détail.

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Séparons le rail en deux parties, depuis le point le plus extérieur de la planche, que l'on appellera ligne de rail. On obtient alors un rail du dessous et un rail du dessus. Facile de voir qu'ils ne sont pas symétriques (sauf sur quelques longboards old-school).

Pour la grande majorité des planches, le rail du dessous est plus petit et plus vertical que celui du dessus. Plus petit mais plus important ! C'est lui qui détermine le type d'accroche dans l'eau. Plus il est vertical et anguleux, plus il est technique car réactif : la planche rebondit sous les appuis, au détriment parfois du contrôle. Au contraire lorsque le rail du dessous dessine une pente plus longue vers le dessous de la planche et que cette transition est douce, la planche s'avère plus maniable et facile à contôler.

Sur la plupart des planches modernes, on trouve un compromis sous la forme d'une pente douce sur le dessous, mais coupée nettement tout en bas. Le rail de dessus quant à lui détermine surtout la capacité de la planche à pénétrer dans l'eau, selon que sa pente est faible (le rail est rond) ou forte (le rail est pincé).

(Source : Hors série Surf Session N°44 & N°51 / Texte : David Bianic)

Trouvé sur
http://www.viral-surf.com/shaper/fr/con ... anche-surf


(Il est à noter que dans la pure tradition Hawaïenne le Mini Malibu désigne un longboard de 9 pieds, l'appelation Malibu étant réservée aux 10 pieds et plus.)
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par wicahpi shakowin » ven. 21 sept. 2012 14:04

Bien joué ;)
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par wicahpi shakowin » ven. 21 sept. 2012 21:27

Pour mieux comprendre.

Les équivalences pieds/pouces en mètres et en centimètres.
Parce que le Kite n'est pas que le Kitesurf;
il est aussi (entre autres) le Surfkite.

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Re: Les grandes familles de surfs

Message par boZZo » ven. 21 sept. 2012 22:12

Riche idée!
Ca devient un bon lexique surf, merci Wica ;)
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par wicahpi shakowin » sam. 22 sept. 2012 15:09

Le surf océanique

C’est dans le récit de son voyage à Hawaï, en 1779, que le capitaine Cook mentionne pour la première fois que des nageurs se rendent au large et reviennent vers le rivage en chevauchant les vagues sur une planche de bois. Pratique ancestrale, le surf est interdit au XVIIIe siècle par les missionnaires chrétiens, qui y voient un rite païen peu compatible avec leurs enseignements. Il ne réapparaîtra que vers 1900 sur les plages d’Hawaï. En 1907, l’Outrigger Canoe Club, qui est à l’origine de l’essor du surf contemporain, est fondé à Waikiki, sur l’île d’Hawaï. C’est l’Hawaïen Duke Kahanamoku, médaillé d’or du 100 mètres nage libre aux Jeux olympiques de 1912 et de 1920, qui fut l’ambassadeur du surf dans le monde. Il est à l’origine de l’essor de ce sport à Hawaï, dès 1910, puis en Australie à partir de 1915.

Au début du XXe siècle, les planches étaient faites entièrement en bois et pesaient de 50 à 70 kg. Les matériaux de synthèse (polystyrène, fibre de verre ou époxy) apparus dans les années 1960 ont permis de fabriquer des planches beaucoup plus maniables, d’un poids inférieur à 1 kg. Leur profil (découpe), déterminant leur comportement sur l’eau, peut être très finement adapté au type de vagues rencontrées ainsi qu’au style du surfeur.




PETIT LEXIQUE englobant les termes pour les bodyboarders, bodysurfers, foilboarders, kneeboarders, skimboarders, longboarders, surfers, waveskiers etc..



Aerial : roller (virage) en haut de vague permettant au surfeur de décoller de la vague, celui-ci se retrouvant dans les airs.
Aériolio : El-rello au dessus de la vague.
Air-roll-spin ou ARS : Aériollo directement enchaîné avec un spin dans le même vol.
Aloha : Mot hawaïen signifiant à la fois bonjour, au revoir, bienvenue...
ASP : Association of Surfing Professional qui gère le circuit pro.


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Backdoor : spot du north shore hawaïen (droite de Pipe Line).
Back flip air : Projected aerial avec pirouette arrière et se terminant face à la vague.
Backside : Quand on surfe dos à la vague.
Back wash : Ressac du bord vers le large.
Baïne :Terme gascon signifiant « petite bassine ». C’est une dépression temporaire similaire à une piscine naturelle qui se forme entre la côte et un banc de sable. Lorsque des brèches s’ouvrent dans le banc de sable, l’eau s’échappe violemment de la baïne selon un système de vidange : ce sont des courants de sorties de baïnes. Ils sont alors très utiles aux surfeurs pour aller facilement au large mais sont très dangereux pour les baigneurs.
Barre : Passer la barre pour le surfeur signifie aller au delà du déferlement des vagues pour pouvoir en prendre une.
Barrel : La vague fait un tube.
Beachbreak : Vague qui casse sur un fond de sable (ou de galets), donc instable et aléatoire.
Big wave rider : Individu qui surfe particulièrement de très grosses vagues.
Bikini contest : Attroupement d'yeux rivés sur un podium facilement reconnaissable à l'oreille par les sifflets et ayant lieu généralement dans le cadre d'une compet (en clair: défilé de nanas en maillot).
Bodyboard (Biscotte) : Planche courte de forme rectangulaire prévue initialement pour glisser et faire de nombreuses figures en restant allongé, cependant on peut aussi en faire à genoux (drop-knee).
Bodysurf : Surf dans les vagues en utilisant son corps pour glisser.
Bonzer : Planche de surf à 5 dérives (une centrale et quatre latérales).
Bottom skin : Surface intérieure de la planche.
Bottom turn : Virage en bas de vague qui transforme la vitesse de la descente en une relance (accélération) qui doit permettre au surfeur de remonter en haut de la vague afin d'enchainer les manoeuvres suivantes.
Boogie : Autre appellation du bodyboard.
Bowl : Pic parfait formant un V, droite et gauche.
Bumpy : La surface d'une vague est bumpy quand il y a du clapot.


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Canard (Duck dive) : Figure consistant à plonger sous la vague avec sa planche pour remonter au line-up.
Carène : Surface inférieure de la planche. Egalement appelé bottom. Le dessous de la planche peut être plat, en V ou concave et ces différentes formes peuvent changer de l’avant jusqu’à l’arrière.
Cagnasser / Ragasser / Snaker : chercher la priorité au peak sans attendre son tour.
Channels : Cavités (2, 3 ou plus) au dessous et à l'arrière de la planche.
(La) Chine : beaucoup de monde à l’eau.
Clapot ou choppy : Mer avec des clapots dus au vent on shore.
Close-out : Instant où la vague ferme, où elle s'écrase de tout son long.
Consistance : Critère d'homogénéité d'une houle en fonction de la frèquence des séries et du nombre de vagues par série.
Core : Noyau de la planche, en mousse compacte plus ou moins rigide.
Cotes : Les cotes d’une planche de surf sont la longueur X la largeur X l’épaisseur. Elles sont mesurées en pieds et pouces. Ex : 6’ x 18’’ 1/8 x 2’’ 1/8.
Cover-up : Le surfer se laisse recouvrir par la lèvre de la vague.
Crête : Sommet de la vague. Partie qui commence à projeter en avant et qui annonce le début du déferlement.
Curl : Coeur de la vague.
Custom : Planche faite sur mesure.
Cut back : Enchainement de virages en direction du creux de la vague, pour revenir se placer au coeur de la vague afin de rattraper toute l'énergie de celle-ci.


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Deep inside : être loin dans le tube.
Deck : surface supèrieure de la planche.
Dérive : Aileron placé sous la planche à l’arrière qui permet de garder le contrôle de la planche sans déraper. Les dérives jouent le rôle de quille.
Droite : Vague qui déroule vers la droite.
Drop knee : Position à genoux avec le pied avant posé sur le deck. Appelée aussi "position hawaïenne".
Duck dive : Canard, c'est l'action de passer sous la vague qui arrive de face
pour rejoindre l'outside.


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El-rollo : Vrille exécutée avec la planche.
El-rollo drop knee : Vrille exécutée avec la planche en partant de la position drop knee.
El-rollo Take-off : Vrille exécutée avec la lèvre au départ de la vague.
Enfourner : On dit qu’une planche enfourne lorsque l’avant s’enfonce dans l’eau au point de l’arrêter.
Epais : Une vague dont la lèvre est épaisse est très puissante.
Epaule : Prolongement plus ou moins tendu de la vague sur laquelle se pratique la glisse.
EPSA : European Professional Surfing Association qui gère le circuit européen.
Epaule : Zone de la vague située juste avant le déferlement, et sur laquelle on surfe.
Epoxy : Résine pour la fabrication des planches.
Evolutif : Planche de 2 m à 2 m 30 de forme arrondie destinée à progresser.


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Face : Devant non déferlé de la vague.
Fermer : Une vague qui ferme casse d'un seul coup, c'est souvent la gamelle assurée si on en prend une.
Fetch : Distance sur laquelle le vent souffle avant de former la houle. (Longueur du trajet suivant lequel le vent souffle au-dessus de la mer sans changer de vitesse et de direction et qui va provoquer la création de vagues).
Fin : Aileron en anglais.
Fish : Planche courte et large pour les petites vagues.
Flat : Calme plat, pas de vagues, l'océan est tranquille.
Floater ou Floaty : Le surfeur passe au dessus d'une partie de la vague qui vient de fermer, il accélère en passant une section de la vague sur la mousse.
Fly out : Sortie de vague aérienne.
Foil : Rapport entre l’épaisseur et le rocker de la planche.
Frontside : Quand on surfe face à la vague.
Front flip air : aérial avec pirouette avant.


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Gauche : La vague déroule vers la gauche.
Glassy : La surface d'une vague est glassy si elle est lisse.
Goofy : Le surfeur place son pied gauche à l'arrière de la planche, le terme opposé est "régular".
Gun : Planche très profilée assez longue pour surfer les grosses vagues.
Grips : Antidérapants qui se fixent sur la planche.
Guéthary : spot de gros en france
Gun : Planche très profilée assez longue pour surfer les grosses vagues.
Gyroll : El-rollo, suivi d'un Front flip.


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Handgun : Mini planche de la taille d’une raquette de ping-pong que l’on fixe sur la main pour améliorer la glisse en bodysurf.
Hang five : Figure de longboard (le noseriding) consistant à placer les 5 doigts de pied sur le nose.
Hang neels : Hang ten à l'envers, manoeuvre très technique (on regarde l'arrière de la planche).
Hang ten : Figure de longboard (le noseriding) consistant à placer les 10 doigts de pied sur le nose (enchainement direct du Hang five).
Houle : Mouvement ondulatoire de la mer généré par l’action combinée du vent, du courant et des marées et qui se propage à la surface en agitant la mer sans faire déferler les vagues.
Hot dogging : Terme désignant un surfeur qui multiplie les manœuvres radicales, plus particulièrement dans les petites vagues.




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Inside : Zone de déferlement plus au bord, avant d'arriver au shorebreak. Ca casse à l'inside quand une vague du large se reforme.
Inverse rollo : El rollo en rotation inversée.
Inverted air : Aérial sous la planche (appelé aussi Stewart air).
Inverted rollo : Spinner dans le tube collé à la lèvre, donc la tête en bas.
ISA : International Surfing Association : Organisation à but non lucratif qui organise les championnats du monde amateur de surf, bodyboard et autres sports de glisse.


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J-Bay : Jeffrey's bay, spot d’Afrique du sud rendu célèbre par le film The Endless Summer et où se déroule chaque année en juillet une compétition du circuit WCT.



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Kick : Partie plus relevée à l’avant et à l’arrière de la planche.
Kick out : Sortie de vague volontaire par la crête en s'éjectant derrière la vague (utilisée lorsque la vague ferme) ou pour éviter au surfeur d'aller jusqu'au bord et devoir repasser toute la barre pour reprendre une vague.
Kicker : Après un Hang five le longboarder (la longboardeuse) prend appui sur son pied avant sur le nose et lance son pied arrière dans l'air.
Kneeboard : Planche large et courte permettant de surfer à genoux, muni de palmes.



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Lambok : île d'indonésie
Late Take Off : Départ retardé qui donne une plus grande vitesse car le surfeur attend que la vague soit la plus creuse possible pour la descendre.
Layback : Position de surf backside, dans laquelle le surfeur s'adosse et même se couche dans le curl de la vague.
Leash : Attache qui relie le surfeur à sa planche.
Lèvre (Lip) : Partie de la vague sur le point de déferler.
Lift : Rocker arrière.
Lineup : Zone du plan d'eau où déferlent les série de vagues, plus ou moins en ligne. C'est aussi l'endroit où on se place pour attendre.
Lip : lèvre de la vague.
Local : surfeur habitué du spot.
Localisme : surfeur qui pense être propriétaire de la mer ou de l'océan, qui veut prendre toutes les vagues et, ou ne pas les partager. Il se trompe, la Vie l'emprunte (le surfeur) au néant.
Longboard (Malibu) : C'est une planche mise au point dans les années 1950-60.Plate, longue, large, l'extrémité avant arrondie, elle permet d'effectuer des déplacements sur toute sa longueur. Sa taille est de 2,70 m et plus, pour un surf de glisse.


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Makaha : Plage hawaïenne célèbre pour ses backwashs et son fabuleux bowl.
Malibu : Longboard.
Manger / bouffer / recevoir / ramasser /Becqueter : prendre une vague sur la figure et se faire coller au fond.
Mousse : Sert à l'élaboration des planches (pain de mousse).
Mousse (bis) : Zone blanche et bouillonante de la vague qui a déjà cassé.
Mushy : Mer et vagues désordonnées.


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Natural foot : Position sur la planche pied gauche devant. Terme opposé à goofy foot.
Nose : Nez de la planche.
Nose guard : Embout de protection et de sécurité sur le nose du surf.
Noseride : Figure en longboard où le surfeur se tient à l'avant, sur le nez de la planche.


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Off the lip : Roller effectué sur la lèvre de la vague.
Off Shore : Vent de terre qui lève les vagues.
Ondine : Lors des compétitions, le terme désigne la catégorie féminine.
On Shore : Vent de mer qui casse les vagues.
Outline : Forme générale de la planche vue du dessus.
Outside : Zone de déferlement la plus au large. Ca casse outside quand c'est gros ou que la marée est très basse.


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Pads : Antidérapants.
Paddleboard : Longue planche conçue pour la rame, le sauvetage ou la compétition. Elle permet de parcourir de longues distances et peut se surfer à genoux.
Paipo : Terme Hawaiien désignant une planche courte, ancêtre du bodyboard.
Période : Temps écoulé entre deux crêtes de vagues de 4 à 18 secondes. Si > à 10 sec. on parle de houle longue.
Pic (Peak) : Endroit où la vague commence à déferler.
Pipeline : Vague énorme, de forme tubulaire, puissante, qui se trouve à hawaï, avec les récifs corraliens à fleur d'eau.
Plug : axe en plastique perforant le bodyboard ou le surf et servant à fixer le leash sur la planche.
Pointbreak : Vague longue qui s'enroule autour d'un point précis (baie, cap, anse, embochure).
Priorité : Le surfeur le plus au pic à la priorité en surf.
Projected aerial : Décollage devant la vague propulsé par la lèvre.
Prone : Pratique du bodyboard en position allongée.




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Queensland : spot s'australie
Quiver : Panoplie de planches du surfeur, chacune étant destinée à surfer différentes tailles et types de vagues.


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Rail : Côté de la planche (équivalent au quarts en ski).
Rail grab : Figure qui consiste à attraper le rail de la main arrière dans un tube.
Rail saver : Partie du leach pour protéger la planche des frottements avec le leash.
Rame : technique qui permet d'aller au peak puis de prendre une vague
Reef : zone de surf au fonds rocheux ou coralien
Reefbreak : Vague qui casse sur un fond rocheux (coraliens), donc stable et régulière.
Reentrie : roller à la jonction où la vague ferme.
Regular (Natural) : Le surfeur place son pied gauche à l'avant de la planche, le terme opposé est "goofy".
Regular spinner : Terme utilisé en bodyboard désignant un 360° avec rotation débutée vers le haut.
Résine : La mousse des planches de surf est recouverte de fibre de verre puis de résine (époxy ou polyester).
Rocker : Courbe donnée au profil de la planche.
Roller : Virage en haut de vague qui vient frapper le haut de la lèvre.
Roller off the lip : Roller sur la lèvre de la vague.
Roller under the lip : Roller sous la lèvre.
Roll-spin : Terme utilisé en bodyboard désignant un el rollo directement enchaîné avec un spin.
Round Tail : Tail aux angles arrondis, en forme de U.
Rounded rails : Rails arrondis sur l'avant de la planche.


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Scoop : Rocker avant.
Section : Partie d'une vague déferlant de façon uniforme.
Série : En surf les vagues arrivent par série, dans une série il y a toujours quelques vagues qui sont plus grosses que la moyenne.
Session : Période pendant laquelle on a surfé, moments passé à l'eau.
Set : Série de vagues plus grosses que la moyenne.
Shape : Forme générale de la planche.
Shaper : Personne qui fabrique les planches.
Shorebreak : Vague qui déferle au bord.
Shortboard (Truster) : Planche moderne, courte et étroite. Sa taille varie entre 1,5 et 2,5 m en fonction de la taille des vagues pour un surf agressif.
Shorty : combinaison manches courtes et jambes courtes en Néoprène .
Single : Planche de surf à une dérive.
Skimboard : Petite planche en bois que l'on lance en courant sur le bord de la plage pour ensuite sauter dessus et glisser lorsqu'une vague arrive.
Snaker : chercher la priorité au peak sans attendre son tour.
Snap : cut back avec dérapage de l'arrière de la planche.
Snap back : Sorte de cut back très serré, dérapage.
Soul surfing : Pratique du surf juste pour le plaisir, par opposition à la compétition.
Spot : Endroit où cassent les vagues (une plage, un reef, une baie, ...) ; lieu qui offre des conditions permettant le surf .
Stall : Freinage en appuyant sur l'arrière de la planche pour se glisser dans un tube.
Stand-up : Action de se lever sur sa planche.
St Leu : spot de l'océan indien.
Sucer : Une vague suce quand elle tire de l'eau devant son point de déferlement. Elle devient une vague puissante.
Surfcheck : Ensemble des conditions de surf : plan d'eau, houle, vague, vent et autres observations.
Surfrider : Celui qui utilise la vague pour surfer : bodyboarder, bodysurfer, kneeboarder, skimboarder, longboarder, surfer, waveskier ... Et une association luttant pour la protection de l'océan.
Surfrider foundation : Association environnementale de surfers qui luttent contre la pollution créée par Tom CUREN.
Surftrip : Voyage que l'on réalise pour aller surfer d'autres spots.
Swell : La houle du large qui se transforme en wave en déferlant.


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Tail : Arrière de la planche.
Tail Slide : Le surfeur effectue une glissade sur l'arrière de la planche.
Take off : Démarrage du surfeur pour prendre une vague.
Tandem : Discipline du surf qui se pratique en couple sur une même planche et qui consiste à réaliser des portés acrobatiques
Tavarua : île célèbre.
Taxer : voler la vague à un surfeur qui avait la priorité.
Teahupoo : spot célèbre.
Template : Forme de la planche (shape).
Thruster ou tri-fins : planche de surf à 3 dérives.
Truster : Shortboard.
Tontons surfeurs : Surnom donné aux hommes sportifs et ingénieux qui ont contribué à écrire les premières pages du surf en France : Georges Hennebutte, Michel Barland, Henri Etchepare, Jacky Rott, Jean Brana, Bruno Reinhardt, Pierre Laharrague, Joël de Rosnay, Jo Moraïz, André Plumcocq, Claude Durcudoy, Paul Pondepeyre, Robert Bergeruc...
Tow-in : En tow-in surfing, le surfer est tracté par un engin motorisé (jet ski) lui permettant d’atteindre la vitesse nécessaire au démarrage sur une très grosse vague.
Triple Crown : Terme anglais signifiant triple couronne. La Triple Crown of Surfing est un évènement majeur du surf qui a lieu chaque année en novembre et décembre sur le North Shore d’Oahu à Hawaii. Trois compétitions se tiennent sur les spots de Haleiwa, Sunset Beach et Banzai Pipeline. Le surfeur ayant obtenu les meilleurs résultats sur ces trois évènements remporte la Triple Crown hawaiienne.
Tube : Figure où le surfeur se laisse recouvrir par la vague. Le Tube est la manoeuvre qui s'accorde le plus avec l'esprit du surfeur (harmonie du surfeur et de la vague).
Tunnel : large cavité se trouvant dans la partie inférieure arrière de la planche.
Twin fin ou bi-fins : planche de surf à 2 dérives.
Twist : Terme utilisé en bodyboard désignant un reverse spin, off the lip ou aerial, se terminant en el rollo.




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Under the lip : Roller effectué sous la lèvre de la vague.


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Vent Off Shore : vent venant de terre lissant et creusant la vague offrant les meilleures conditions de surf.
Vent On Shore : vent venant de mer et écrasant le dos de la vague. Conditions de surf médiocres.



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Wahine : Terme hawaiien désignant une femme polynésienne. Dans le milieu du surf, on l’utilise pour nommer les femmes surfeuses (synonyme : ondine).
Waiting period : Terme anglais désignant la période d’attente possible lors d’une compétition de surf. Cela permet aux organisateurs de lancer les séries uniquement lorsque les conditions de surf sont optimales. Elle est généralement d’une à deux semaines.
Wax : Parafine que l'on applique sur la planche pour ne pas glisser.
Il existe aujourd'hui différentes marques qui proposent des wax écologiques ne contenant pas de dérivés de pétroles.
WCT : World championship tour, c'est le TOP44, la division 1.
Wipe out : Gamelle en surf, une bonne crêpe.
WJC : World Junior Championships : championnat du monde junior qui réunit les meilleurs surfeurs de moins de 20 ans chaque année début janvier en Australie.
WLT : World Longboard Tour : circuit mondial de longboard organisé par l’ASP.
WPS : World Professional Surfers : Organisation représentative des surfeurs pro qui peuvent ainsi s’exprimer librement sur le surf professionnel. C’est le WPS qui choisit les 3 surfeurs bénéficiant d’une wildcard leur permettant de rejoindre le circuit WCT.
WQS : world qualifying serie tour: division 2 du surf.
WTT : World Tandem Tour : circuit mondial de surf tandem organisé par l’ISA.



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Yep ! : Cri du surfrider pour faire valoir la priorité au départ d'une vague.


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Zone d'impact ou point break : endroit où tombe la lèvre.
Dernière modification par wicahpi shakowin le lun. 24 sept. 2012 00:35, modifié 2 fois.
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par boZZo » sam. 22 sept. 2012 16:53

Je suis comblé :mrgreen:
Sympa le petit bout d'histoire, j'adore!
Merci Wica
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par wicahpi shakowin » sam. 22 sept. 2012 17:12

Un petit moment pour rassembler plusieurs lexiques glanés ici et là, puis si çà peut aider des caissonneux non surfers mais curieux du sujet. ;)
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par wicahpi shakowin » jeu. 4 oct. 2012 10:35

:idea: On pourrait peut-être l'épingler celui là; :roll: ... ou pas d'ailleurs :-D
Z'en pensez quoi ?
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par boZZo » ven. 5 oct. 2012 09:22

J'en pense que tu as totalement raison mais il faut que je regarde comment ça marche, c'est Stef qui est le roi de l'épingle.
J'ai un taf a rendre Mardi et je suis au taquet :evil:
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Re: Les grandes familles de surfs

Message par stef » ven. 5 oct. 2012 10:08

Et voilà!

Stef
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