Premiere leçon de Foil (dernière ?)
Publié : jeu. 29 mars 2018 14:53
Bonjour,
Préambule :
Seul sur Noirmoutier avec encore un peu de fraîcheur (10/12°), et un peu de vent,
je croise François, moniteur sur l'île depuis ... 15 ans.
J'ai profité de ses cours en 2006 ! Ca ne nous rajeunit pas.
A ma demande, il propose un cours de foil individuel de 3h (190€ saison basse) pour le lundi suivant.
Banco !
Le temps de nous mettre en combinaisons, chaudement équipés de chaussons et de gants,
nous voilà sur son zodiac tout neuf équipé d'un 100cv.
J'ai un peu peur d'en baver, il me précise que je n'imagine même pas ! Super
Trois ailes, un surf et un foil, nous fonçons sur la pointe de l'île de Noirmoutier, vers la plage située devant le château d'eau.
Dommage que je ne pense pas à faire des photos, le soleil illumine le doré de la plage qui se confronte au vert et blanc des vagues (j'ai oublié mon Riboramatic ... )
L'approche se fait doucement, le shorebreak est costaud ! 15/18 Noeuds de vent, c'est ok.
Je descend du zodiac avec le sac de l'aile et tombe de 2m ... dans l'eau, vaguement pied.
Bon, un peu de nage et ça le fait.
François grée la 12m, une Cabrinha, je l'aide à la lever et le voilà reparti accroché à l'aile vers le bateau qu'il avait mouillé après ma chute.
Leçon de foil :
Je remonte tant bien que mal au bateau, grâce à François qui me tire par le harnais.
Au moment ou je bascule dans le fond du bateau,
on se prend une belle vague par le travers dont j'aspire goulûment une partie. Teuf teuf !
François nous éloigne de la plage en affirmant qu'il y a moins de vague plus loin
J'apprécie néanmoins la dextérité du pilote, d'une main le zodiac dans les vagues et de l'autre l'aile ...
Place à la démo, il jette le foil dans l'eau et il se jette à l'eau juste derrière.
En quelques brasses de nage tractée, il récupère le flotteur et entame sa démo.
En effet, il sait faire du foil !
Après deux trois passages, agrémentés d'explications succintes, c'est à moi de jouer !
Le passage d'aile se fait tranquillement, je saute dans l'eau et tente de rattraper le flotteur qui me fuit.
Ce que je précise, c'est que ce flotteur n'a que deux straps à l'avant, difficile de l'attraper par le "tail" !
De plus, un flotteur de foil avance avec les vagues encore plus vite qu'un surf, ce que me confirme François.
Bref, pendant une heure et demie, je passe mon temps à tenter de l'attraper, le rater !
Quelques fois, j'ai pu le positionner tant bien que mal sur la tranche.
A peine je tentais de mettre le pied dans le strap que l'aile m'emportais loin par dessus le flotteur ou ailleurs.
Cette aile est très légère en barre, dans tout le secteur 10h-13h, je ne la sent pas !
François m'explique que le flotteur doit rester loin du corps, et le tail un peu coulé, pour que le pied puisse monter plus facilement vers le strap.
Bon, à peine deux trois essais entrecoupés de perte du flotteur et de plus rares récupérations maladroites !
Une poule qu'à trouvé un couteau !
Au bout d'une heure et demie, je n'en peux plus ! Complètement essoufflé, je commence à avoir froid, et me sent vraiment engourdi.
Leçon de surf :
François me propose de passer au surf, il me précise qu'il n'a pas de straps ! Hola ! Ca va pour ce jour, ça suffit ...
J'ai la Matata dans le coffre de la Twingo, avec des straps!
On pose l'aile sur la plage, du coup devenue proche suite à mes poursuites infernales.
Et un rapide aller et retour à la base, on revient équipé de la fameuse Matata, avec ses straps et un Gojoe.
Tellement rincé le bonhomme que je peine à gonfler le GoJoe ! Pfuit Pfuit !!!
Bon, ça ira comme ça.
François prend la planche et me montre de loin qu'il jibe correctement ...
Aller, je m'y mets ! Bon, pour la reprise avec le Gojoe, il ne gêne pas du tout.
Ca fonce bien, la Matata, malgré les vagues.
J'entamme le virage et plouf, à l'eau, mais ça, je m'y attendais.
François précise que le pied arrière doit être sorti du strap et appuyé sur l'intérieur de la planche.
Et que je dois rester jusqu'à la fin du virage.
Bon, j'applique et tombe également au bout du virage !
Mais c'est quand même beaucoup plus confortable, je suis "souvent" sur le flotteur,
le temps d'aller de la plage de Barbâtre à la plage de la Grand côte, en longeant le pont, 15 mètres plus haut !
Attention
Petit rappel, cette traversée du chenal, qui fait l'objet d'une activité plus régulière en saison de gros ferrys,
est strictement interdite, surtout depuis qu'un gros catamaran de retour de l'île d'Yeu a dû stopper pour ne pas rouler sur un kiter qui nageait dans le chenal.
Mais ce matin, pas de traffic, heureusement, et on applique le règlement à la Noirmoutrine
Je prolonge durant une heure ces tentatives de jibe, entrecoupées de runs sympathiques dans la houle du chenal.
Au passage, je constate ma (trop) forte latéralisation :
Quand j'attaque le flotteur par sa gauche, le pied (droit donc) monte facilement sur le strap avant,
par contre, de l'autre côté, je suis plus à l'aise à mettre le pied (droit toujours) dans le strap arrière,
ce qui est plus compliqué pour démarrer.
Bilan:
- Un plan d'eau plat, sans courant, aurait sans doute été plus profitable. J'aurais pu me concentrer sur le décollage du flotteur.
- Je n'aurais pas dû prendre une aile que je ne connaissais pas, la Rally étant plus présente en barre, je sais sans la regarder ou elle se situe dans la sphère de navigation.
- Un flotteur équipé d'un strap arrière, à défaut de l'utiliser avec le pied arrière, aurait limité la course à la planche dans les vagues.
- Pour l'instant, je vais rester au TT et au surf, c'est moins risqué vu le terrain de jeu, ou les bancs de sable sont nombreux.
A suivre ...
Préambule :
Seul sur Noirmoutier avec encore un peu de fraîcheur (10/12°), et un peu de vent,
je croise François, moniteur sur l'île depuis ... 15 ans.
J'ai profité de ses cours en 2006 ! Ca ne nous rajeunit pas.
A ma demande, il propose un cours de foil individuel de 3h (190€ saison basse) pour le lundi suivant.
Banco !
Le temps de nous mettre en combinaisons, chaudement équipés de chaussons et de gants,
nous voilà sur son zodiac tout neuf équipé d'un 100cv.
J'ai un peu peur d'en baver, il me précise que je n'imagine même pas ! Super
Trois ailes, un surf et un foil, nous fonçons sur la pointe de l'île de Noirmoutier, vers la plage située devant le château d'eau.
Dommage que je ne pense pas à faire des photos, le soleil illumine le doré de la plage qui se confronte au vert et blanc des vagues (j'ai oublié mon Riboramatic ... )
L'approche se fait doucement, le shorebreak est costaud ! 15/18 Noeuds de vent, c'est ok.
Je descend du zodiac avec le sac de l'aile et tombe de 2m ... dans l'eau, vaguement pied.
Bon, un peu de nage et ça le fait.
François grée la 12m, une Cabrinha, je l'aide à la lever et le voilà reparti accroché à l'aile vers le bateau qu'il avait mouillé après ma chute.
Leçon de foil :
Je remonte tant bien que mal au bateau, grâce à François qui me tire par le harnais.
Au moment ou je bascule dans le fond du bateau,
on se prend une belle vague par le travers dont j'aspire goulûment une partie. Teuf teuf !
François nous éloigne de la plage en affirmant qu'il y a moins de vague plus loin
J'apprécie néanmoins la dextérité du pilote, d'une main le zodiac dans les vagues et de l'autre l'aile ...
Place à la démo, il jette le foil dans l'eau et il se jette à l'eau juste derrière.
En quelques brasses de nage tractée, il récupère le flotteur et entame sa démo.
En effet, il sait faire du foil !
Après deux trois passages, agrémentés d'explications succintes, c'est à moi de jouer !
Le passage d'aile se fait tranquillement, je saute dans l'eau et tente de rattraper le flotteur qui me fuit.
Ce que je précise, c'est que ce flotteur n'a que deux straps à l'avant, difficile de l'attraper par le "tail" !
De plus, un flotteur de foil avance avec les vagues encore plus vite qu'un surf, ce que me confirme François.
Bref, pendant une heure et demie, je passe mon temps à tenter de l'attraper, le rater !
Quelques fois, j'ai pu le positionner tant bien que mal sur la tranche.
A peine je tentais de mettre le pied dans le strap que l'aile m'emportais loin par dessus le flotteur ou ailleurs.
Cette aile est très légère en barre, dans tout le secteur 10h-13h, je ne la sent pas !
François m'explique que le flotteur doit rester loin du corps, et le tail un peu coulé, pour que le pied puisse monter plus facilement vers le strap.
Bon, à peine deux trois essais entrecoupés de perte du flotteur et de plus rares récupérations maladroites !
Une poule qu'à trouvé un couteau !
Au bout d'une heure et demie, je n'en peux plus ! Complètement essoufflé, je commence à avoir froid, et me sent vraiment engourdi.
Leçon de surf :
François me propose de passer au surf, il me précise qu'il n'a pas de straps ! Hola ! Ca va pour ce jour, ça suffit ...
J'ai la Matata dans le coffre de la Twingo, avec des straps!
On pose l'aile sur la plage, du coup devenue proche suite à mes poursuites infernales.
Et un rapide aller et retour à la base, on revient équipé de la fameuse Matata, avec ses straps et un Gojoe.
Tellement rincé le bonhomme que je peine à gonfler le GoJoe ! Pfuit Pfuit !!!
Bon, ça ira comme ça.
François prend la planche et me montre de loin qu'il jibe correctement ...
Aller, je m'y mets ! Bon, pour la reprise avec le Gojoe, il ne gêne pas du tout.
Ca fonce bien, la Matata, malgré les vagues.
J'entamme le virage et plouf, à l'eau, mais ça, je m'y attendais.
François précise que le pied arrière doit être sorti du strap et appuyé sur l'intérieur de la planche.
Et que je dois rester jusqu'à la fin du virage.
Bon, j'applique et tombe également au bout du virage !
Mais c'est quand même beaucoup plus confortable, je suis "souvent" sur le flotteur,
le temps d'aller de la plage de Barbâtre à la plage de la Grand côte, en longeant le pont, 15 mètres plus haut !
Attention
Petit rappel, cette traversée du chenal, qui fait l'objet d'une activité plus régulière en saison de gros ferrys,
est strictement interdite, surtout depuis qu'un gros catamaran de retour de l'île d'Yeu a dû stopper pour ne pas rouler sur un kiter qui nageait dans le chenal.
Mais ce matin, pas de traffic, heureusement, et on applique le règlement à la Noirmoutrine
Je prolonge durant une heure ces tentatives de jibe, entrecoupées de runs sympathiques dans la houle du chenal.
Au passage, je constate ma (trop) forte latéralisation :
Quand j'attaque le flotteur par sa gauche, le pied (droit donc) monte facilement sur le strap avant,
par contre, de l'autre côté, je suis plus à l'aise à mettre le pied (droit toujours) dans le strap arrière,
ce qui est plus compliqué pour démarrer.
Bilan:
- Un plan d'eau plat, sans courant, aurait sans doute été plus profitable. J'aurais pu me concentrer sur le décollage du flotteur.
- Je n'aurais pas dû prendre une aile que je ne connaissais pas, la Rally étant plus présente en barre, je sais sans la regarder ou elle se situe dans la sphère de navigation.
- Un flotteur équipé d'un strap arrière, à défaut de l'utiliser avec le pied arrière, aurait limité la course à la planche dans les vagues.
- Pour l'instant, je vais rester au TT et au surf, c'est moins risqué vu le terrain de jeu, ou les bancs de sable sont nombreux.
A suivre ...