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Vu les rumeurs qui couraient, petite session aujourd'hui. J'ai énormément hésité à aller à l'Océan, mais la perspective de me fader plus de 6 heures de route, seul, pour une journée, m'a fait être faible. Pourtant, avec 4 mètres d'annoncés, et un 12-15 nds, ça aurait pu être fun
... et broyer du matos
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Donc repli sur la nautique, en foil, avec le test de ma nouvelle pocket.
Le temps d'arriver, d'aller voir les flamands roses, et de lire quelques pages, le vent se lève vers midi, et magik sonic est de sortie, sur un spot sans intérêt (grand étang marron, faible clapot), par temps gris, et dans 8-12 nds.
Je bosse les tacks, un paquet passent avec la board qui repose, et le cul qui pose dans l'eau aussi, quelques exceptions passent en l'air, et pas mal foirent encore, mais avec waterstart direct derrière la plupart du temps.
Un petit quart d'heure établi à 12-15 nds, bien toilé bien trimé en 15, me fait dire que je vais aller chercher le TT. Je rentre, de toute manière un strap a sauté de sa vis (pas de rondelle), mais au moment de repartir, bah c'est retombé.
Un hélico d'épandage fait le show, il s'amuse à très basse altitude, gros 180° en immelman, je me dis qu'il va se bouffer une ligne électrique... Mon aile est au sol pendant ce temps, pause 'dwich.
Les prév' étaient très faibles, bien incertaines, donc je suis déjà content que ça marche. 2 heures plus tard, je suis rejoint par 2 boudins, une monolatte, et une sans. La sans latte ne cap pas et revient sans cesse sur la sal*perie de banc de sable (de sa **** la ****), l'autre s'en sort, mais bâche longuement dans les molles. Je me tirouille la bourre avec un windfoiler, je l'éclate sans souçi quand il n'est pas en vol (
), et c'est assez fréquent (
); et on se tient sur les bords de travers quand il vole, enfin jusqu'à ce que mon mât croise une algue, ou un mauvais appui, et ventile, suivi invariablement d'une bonne pelle.
Le vent se fait une pause, une barre de nuages qui passe au-dessus, le ciel est en train de se découvrir. Ça repart, cette fois je reste plus proche du point de départ - mais pas trop non plus, il y a pieds sur plusieurs centaines de mètres, c'est un enfer de s'écarter, et avec cette eau marron, c'est chaud de savoir si l'on est pas trop proche.
Puis le couillon qui s'occupe du ventilo le débranche encore une fois. Belle coupure, j'observe la barre de nuages très basse altitude au-dessus de moi : elle défile, mais son bord au vent est sans cesse reconstitué, par de l'air qui condense. Bref, le phénomène est bien stationnaire, le phénomène durera plus d'une demi heure sur les relevés. Au bout de dix minutes, de mon côté j'ai bien profité (12h -> 17h), je range les lignes et roule l'aile. En coulant le foil, je sens le fond, et je ne suis qu'à 200 mètres du bord, par plein ON. La barque de l'école de voile sort quand même pour m'aider, c'est très cool de la part du mono. Je monte à bord avec plaisir, et on va chercher le boudin qui a bâché tout au bout du spot, et vient de se taper la moitié, soit un petit kilomètre, dans 50 cm d'eau et 50 de vase.
Le mec est très cool d'avoir été nous aider, une tout autre vision de l'habituelle relation club de voile / planchous / kiteux, "ça fait plaisir"
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