Pas envie de faire des bornes aujourd'hui, ni de faire une session longue, rapport à mon genou qui se remet...
Donc direction la ganguise, à 30' de rupteur. Par NW, ça fait un moment qu'on a pas retenté. Bien que le vent soit dans l'axe du lac, c'est réputé ne pas rentrer par cette orientation "tram".
J'arrive sur le spot, 15°C, 15 nds, du soleil, c'est la fête du slip. Le temps de se changer, c'est gris, le vent est moins propre... J'hésite entre 6 et 11, déplie la 6, la replie, sors en 11... Il n'y avait pas vraiment de bon choix, j'ai regretté la moitié du temps de ne pas être en 6 (pendant des rafales à 20 nds), et été content l'autre moitié du temps, d'être en 11.
Dans ces conditions où j'étais un peu plus toilé, j'ai trouvé comment passer la 2nde sur le foil. C'est pas encore le mur du son, mais ça me va. Et en parlant de son, suite au ponçage vite fait des bords de fuite extrados aile et et stab, il n'hulule plus
.
Le seul moment où il chante (assez doucement), c'est quand je plaque la board sur l'eau, en allant assez vite. Il doit alors être en sous-incidence. J'ai vraiment pas poncé beaucoup, les bdf font un petit millimètre, donc je referais une passe quand je serais meilleur (pas besoin de l'affûter d'ici là !).
Question glisse, je ne sais pas si le ponçage a aidé, mais j'étais bien choqué sur la sonic, je trouvais avoir besoin de moins de puissance. Peut-être juste qu'il y avait plus d'air...
Les virages en l'air ne posent pas de problèmes, les bords en switch se terminent par contre à la première grosse molle ou rafale. Passé quelques changements de pieds board sur l'eau, ça rentre, ça rentre...
La sonic a été impériale, j'ai été bleuffé par sa stabilité. Plusieurs fois, je me suis dit que c'était foutu, que les planchous sur le bord allaient bien se marrer... Bah nan. Elle m'a même fait un double Mactwist en l'air, qui s'est dépatouillé sans même qu'elle ne touche l'eau
.
J'ai sorti la 6 ensuite, bon là ça n'a pas été glorieux. Grosses rafales à 35 nds, et elle devait être mal réglée, et je ne la maintenais pas en tension... Bref, j'ai fait un aller-retour, et l'ai vraqué au point de départ comme j'ai pu. Caisson haut ratio dans 35 nds hyper rafaleux pour progresser en foil, c'est pas la bonne idée.
Il a su appuyer sur le déclencheur au bon moment, vu comment je me suis fait dépouiller, le créneau a dû être bien court !
Reste de la sesh en hydra 7. Sous-gonflée
, j'avais les doigts trop engourdis par l'eau froide pour vite refermer la valve.
Combat d'infirmes avec les planchous : ils me traçent quand ils sont au planning, et quand je me vautre (à chaque changement de bord, et une fois de temps en temps au milieu, pour faire bonne figure). Mais je les bouffe quand ils sont englués dans les molles... Au final, c'est kiff-kiff.
Avec l'hydra dégonflée, O. qui se préparait, et le froid, j'étais déjà en mode "return to base", quand je me suis demandé pourquoi depuis la grosse boîté en avant sur mon aile, j'avais toujours mal au doigt, ça ne pouvait pas juste être le froid... Je mate le doigt,
, c'est bien profond ! Abort, abort...
Je rentre faire tomber l'hydra dans le déventé au moment où O. essaye de partir. Ça fait plus longtemps qu'il foil que moi, mais il est moins à l'aise en gestion de voile dans vent pourri... Et sa naish hyper lourde (une park en 8 m, dévente à moins de 12 nds) ne l'aide pas. Bref, il goutte à la fraîcheur de la flotte, ainsi que son aile. Il atterrit 3-400 m sous le vent, ça sera l'occasion de papoter, bras dessus, foil dessous (c'est là que je suis content d'avoir un foil carbone et pas un alu !).