'taing, j'étais sur-chaud pour ce dimanche...
Mise en marche de l'hélico bite
*Master switch ON
*Auxilliary pump ON
*Main pump ON
*Contact ON
tiouuuu
...
floup
...
floup
...
floup
...
floup...floup...floup
flap,flap, fla,fl, t,t,t,t,t,t....
Bref, chaud comme une baraque à frittes.
Après le retard habituel du covoit, c'est l'arrivée sur le prat d'albis, dans une ambiance grosse baston, qui a douché mes ardeurs. L'autre caisse (on était 2 * 4), composée de parapentistes qui connaissent le coin, en reviennent, et disent qu'au spot le plus bas, il y a 35 nds. Et qu'il n'y a pas de neige dessus. Et qu'il est habituel que plus haut, dans le col et sur les crêtes, le vent double. C'était déjà la seule option repli que l'on connaisse dans ce coin des Pyrénées, donc on se la colle sur l'oreille, et on va en station.
Col d'Ascou, on y arrive sur le coup des midi (on est pas partis très tôt, sans même parler du retardataire; et on a dû chaîner aussi). Forfait demi journée à 19€.
Grosse grosse gavade entre les sapins. Le niveau du groupe était plutôt élevé, donc c'était cool, et avec A, on se faisait des runs en pleine forêt, en mode starwars moto jet. A bloc dans la poudreuse. Ah, je vous ai pas dit pour la poudreuse ? 30 à 70 cm.
Ga-vade.
Ça m'a presque réconcilié avec le snow en station, un bon plan B quand c'est pas possible de snowkiter.
Et j'ai jamais été aussi content d'être en casque intégral, top pour arriver à bloc dans les buissons, branches basses...
Bon, on a terminé par une starnier©. On s'en fait une dernière avec A, on trouve un bon drop, une petite barre rocheuse de 2-3 m, mais avec une réception un peu pentue, et qui donne sur pas mal d'arbres. C'est courant en forêt
. Bref, il se rate, se mange un arrêt buffet contre un arbre 10 mètres plus loin, mais il a paumé un ski dans l'opération.
On ne voit pas le temps passer à sonder la neige (c'est fou ce que le temps passe vite quand on s'amuse
), et on est hors réseau. La station est déjà fermée, les potes en bas ont averti les pisteurs. On allait dégager brecouille, le jour baissant (il devait être 17h40, 1 h que l'on cherchait en fait), quand A en voit un bout qui dépasse. 10 mètres plus bas que les 50m² que l'on avait sondé et retournés (1 m d'épais à cet endroit, dont 50 cm de poudre)...
Bref, on est revenu quelques minutes avant que le PGHM ne rentre dans la boucle
. Désolé, on le refera plus.